stéphane le diraison famille

Rafales de vent à 55 noeuds, température glaciale et mer déchaînée sont au rendez-vous.Je reçois un nombre de messages considérable chaque jour.Merci beaucoup pour votre soutien.". Avec 50% de sa nourriture achetée en vrac et un dessalinisateur d'eau de mer, Stéphane Le Diraison réduit considérablement ses déchets plastiques. C'est très perturbant, un peu comme prendre le volant au Royaume-Uni !Côté météo, je passe de 5 à 25 noeuds de vent oscillant du 60 au 120, grains et instabilité au rendez-vous. Une fois franchi, le doute n’était plus permis, je savais que j’étais parti pour plusieurs semaines de navigation dans le froid, le vent n’a pas toujours été au rendez-vous, l’océan Indien était surprenant car plusieurs bulles anticycloniques m’ont barré la route. Press Conference Stéphane Le Diraison Vendée Globe 2020-2021 [EN] Vendee Globe TV. Je vais bien, malgré la fatigue due au nombre de manoeuvres en ce début de course. J3 : encore plus petite que le J2, c’est une voile prévue pour le vent soutenu. Sans transition, il a fallu ressortir les vestes polaires et les chaussettes étanches alors que crème solaire et lunettes régnaient en maître dans le cockpit.La lumière a changé : elle est plus nuancée à présent. Je suis à 749 milles de l’arrivée ! En 2011 Stéphane construit son propre Class40, la classe la mieux représentée sur les courses au large. Deuxième des trois caps du Vendée Globe, le cap Leeuwin, situé à la pointe sud-ouest de l'Australie, marque symboliquement la fin prochaine de l'océan Indien. Je me suis rendu compte que le traumatisme était plus profond que ce que je voulais admettre. Le bateau descendait et j’avais l'impression que j’allais sancir. Même si la remontée de l’Atlantique s’annonce particulièrement éprouvante, je me sens comme libéré. Je me détourne de la dépression, en direction de la Tasmanie puis de l’île Macquarie. Ça j’essaye de le faire avec parcimonie parce que ça peut vite monter à la tête. Il y eu des éclairs, des pluies diluviennes intenses, un front de rafales en avant d’un nuage. 500 milles ne se refont pas comme ça ; il me faut de la patience et une opportunité. Dans moins d’une semaine, il prendra le départ avec deux objectifs : boucler le tour et permettre à tous de vivre l’aventure par procuration. Les années 2021 à 2030 ont été proclamées «  Décennie des sciences océaniques au service du développement durable  » par l'Organisation des Nations Unies pour mobiliser toutes les forces vives autour d’un programme commun de recherche et d’innovation technologique. J’essaye de me reposer au maximum, car cette nuit la dépression devrait être tonique. Stéphane Le Diraison a profité de son passage dans l'océan Indien pour montrer comment s'organise la vie à bord de « Time for Oceans ». Comme convenu, je célèbre dignement ce passage, bière fraîche et repas de gala sont au rendez-vous.À la tienne Leeuwin ! J’ai nommé, le cap Horn !La route est encore longue, on ne lâche rien.Merci pour votre soutien, et vos encouragements. Le 8 novembre, Stéphane Le Diraison a pris le départ du Vendée Globe 2020 à la barre de l’IMOCA Time For Oceans. Stéphane LE DIRAISON – Skipper – Time for oceans Antoine MERMOD – Président – Classe Imoca. Avec Alan (Roura) en se parlant à la VHF, on avait les larmes aux yeux... Ce n'est pas possible, il faut que ça s'arrête. En route vers le cap Leeuwin !Hier, une dépression me rattrapait, le vent montait à une vitesse impressionnante.Je devais rester à l’affût... Prêt à choquer, border et régler le bateau.J’ai retrouvé de bonnes sensations cette nuit... Puis, la bosse d’enroulement de mon Jibtop s’est cassée alors que je tentais de le rouler !Le vent dépassant les 36 noeuds, il m’était impossible de rouler la voile...Grosse frousse avec ce vent qui continuait de monter.La galette est au bout du bout dehors ... au milieu de la nuit, le bateau impossible à arrêter puisque je suis sous gennaker... Surfs, accélérations, plantés dans les vagues.J’ai réussi à repasser la ligne dans la galette située au bout du bout dehors, quel soulagement.La situation revient sous contrôle, mais, j’ai les bras tétanisés et le cœur à 200 pulsations/minute.Je ne sais pas comment c’est possible, la ligne était neuve... Plus de peur que de mal, je ne lâche rien.Bonne nouvelle, j’ai réussi à reprendre quelques milles à ceux de devant et à garder mes poursuivants à distance. Direction les îles Malouines ! Or, dans cette course, plus on est devant, plus on est favorisé. L'occasion de rêver en regardant les cartes, l'occasion aussi de croiser des routes maritimes et d'être confronté à l'emprise des hommes sur les océans. Au fond de moi, je sais que faire un tour du monde en solitaire envers et contre tous les ennuis du bord, c’est déjà un challenge ! Là, j’entends un grondement. Il va falloir rester opportuniste. Pip Hare Ocean Racing. Il y a aussi le suivi des classements. Merci à tous pour votre soutien et vos messages d’encouragement, c’est très réconfortant de vous lire ! Il se trouve que je ne suis pas le seul à avoir choisi cette option. Je suis content de cette remontée de l’Atlantique car la météo ne m’a pas jusque là donné beaucoup de chance, à part dans la remontée du Pacifique. Il faut organiser d'autres courses. Engagé sur le Vendée Globe 2020, Stéphane Le Diraison, soutenu par la Ville, les groupes Suez, Bouygues et le Département des Hauts-de-Seine, a fait de nouveau rêver les Boulonnais sur son Imoca Time for Oceans. « Depuis l’adolescence, Stéphane rêvait de participer à des courses au large ». Difficile de se retrouver dans cette chape de plomb, il faut être patient et malin ! Secrétaire de conférence puis avocate chez Jones Day depuis 2012, elle est spécialisée en droit contentieux, pénal et cybercriminalité. et c'est gras partout... Ce genre d'aléas ne m'a pas permis de donner le meilleur du bateau. ". Après le passage de l'équateur et du Pot au Noir, Stéphane Le Diraison continue sa route vers le sud-est et le cap de Bonne-Espérance. Je suis sûr que skippeurs et organisateurs trouveront des solutions. La compétition continue ! Il m’a tout de même permis de faire la fête à bord de Time for Oceans avec un bon repas de gala ! En fait ce sont les puits de foils et de quille qui rentrent en pression, ça avait été sous-estimé dans la préparation et j’ai beau essayé de colmater, ça rentre. On n’est plus très loin du but, donc ce n’est plus très évident. Merci à toutes les personnes à terre qui m’ont soutenu et aidé à trouver des solutions. L'approche du Cap Leeuwin est un événement à bord. Tout d'abord le fameux Cap de Bonne Espérance, extrémité sud du continent africain ouvrant la porte de l'Océan Indien. Alan et Cali n’ont plus que 200 miles d’avance sur moi, contre 1000 aux Malouines. Le Vendée Globe, c’est 4 ans de préparation et je ne voulais pas prendre des risques dès la 2e nuit de course, à affronter des vents forts au près. 0; 1-5; 6-10; 11-20; 21-50; 51-100; 101-500; 501-1000 >1000; Changez de Période. J’aurais mis quasiment 40% de temps en plus entre le cap de Bonne-Espérance et le cap Leeuwin. J’ai le sentiment de me remettre dans la course là où je l’avais laissée. Mais je suis super content, super fier d’être là dans ce Vendée Globe avec un bateau entier que je préserve avec la farouche volonté d’aller au bout ! Chemin faisant, je me suis rendu compte que cette option était intéressante. C’est acceptable, mais pas reposant.Ce début de course est une frustration : les décalages aujourd’hui sont la conséquence décuplée de ce qui s’est passé au cap Finisterre. Total des naissances pour le patronyme LE DIRAISON : 1891 - 1915 : 96 1916 - 1940 : 105 1941 - 1965 : 117 1966 - 1990 : 86 404 personnes nées en France depuis 1890, dans 32 départements Donc j’ai préféré prendre une option de préservation. Il était temps que je m'extirpe de cette zone ainsi que du Pot au Noir, mais le vent est maintenant plus refusant et moins stable que les précédents. On s’écrit souvent, avec Alan (Roura) et Stéphane (Le Diraison), on se raconte nos petites préoccupations. Origine et étymologie du patronyme DIRAISON . C’était pour moi une expérience terrible, mais formatrice, très forte. Stéphane Le Diraison et Vincent Barnaud (Bureau Veritas) ont remporté Les Sables-Horta-Les Sables 2011, mardi, à l'issue d'une deuxième étape haletante. Je suis entré dans la confrérie très fermée des "cap-horniers". J’ai un peu le sentiment que je reprendrai le Vendée Globe là où je l’avais laissé. Au programme : 40.075 kilomètres, soit 21.638 milles, à effectuer le plus rapidement possible (74 jours et 3 heures lors de la dernière édition) ! Enfin, il rallie des sponsors fidèles comme sa ville d’adoption, Boulogne-Billancourt, et participe à son premier Vendée Globe, qui restera inachevé suite à un démâtage au large des côtes australiennes. J’essaie de m’extirper de cet endroit. Actuellement au sud de la Tasmanie, Stéphane Le Diraison a mis le cap sur la Nouvelle-Zélande. Le Vannetais Jean-Baptiste Cautain est graveur d'estampes... et de sons. Au large du Cabo Frio, à l'Est de Rio de Janeiro, des dizaines de plateformes de forage pompent sans relâche le sous-sol. Inutile de vous dire que l’ambiance n’avait pas l’air d’être propice à la sélection des espèces…. Pour remporter une navigation privée avec Stéphane Le Diraison à bord de Time for Oceans, rendez-vous sur la vente aux enchères des amis de Yann Arthus-Bertrand au profit de la fondation GoodPlanet : cliquez ici ! Le travail a payé pour Stéphane Le Diraison... Alors qu'il avait prévu de longer l’île de Macquarie pour réparer son chariot de grand-voile, le skipper boulonnais a finalement trouvé une solution avec le soutien de son équipe à terre ! Vous vous appelez Stéphane ? Je viens sans aucun doute de laisser derrière moi l’une des parties du parcours la plus difficile de ce Vendée Globe.Qui dit passage de Cap, dit fête à bord de Time for Oceans. C'est un promontoire rocheux situé à l’extrême sud de la ville du Cap en République d’Afrique du Sud. Stéphane Le Diraison : Alain Gautier. Stéphane passe la zone du cap de Bonne Espérance, particulèrement difficile pour les marins. Skipper ingénieur spécialiste en énergies marines renouvelables, Stéphane Le Diraison a commencé à naviguer avant même de savoir marcher. Ça a bien marché, je suis content. Ayant vécu la même chose auparavant avec de la mer et des eaux glacées, j’ai cette fois été très efficace pour résoudre le problème. Bleus. Un bon déjeuner dominical, puis une petite sieste : je me sens reposé et reboosté. Malheureusement, il avait démâté alors qu’il se trouvait au sud de l’Australie. Après le 6.50, le 40 pieds et des premières courses en 60 pieds, le Morbihannais s'attaque à son objectif ultime. Je deviens philosophe, je suis patient et j’essaye d’aller chasser le vent qui devrait me porter jusqu’en Australie. Ça m’a rendu sans doute trop prudent parfois. Mais bon… C’est dans presque trois semaines. Malgré tous les problèmes techniques rencontrés durant ces dernières semaines de course, je maintiens mon allure en direction du cap Horn. Une course-poursuite exceptionnelle dans les 40è rugissants s'est achevée hier à l'ouest du cap de Bonne-Espérance. Classé à 19e position du Vendée Globe, le skipper fait son entrée dans l'hémisphère Sud, 2 jours, 23 heures et 17 minutes après le leader Alex Thomson. 33 concurents, un chiffre record, ont pris le départ de la 9e édition, dimanche 8 novembre à 14h20 aux Sables d'Olonne (suivi en direct sur France 3). Croisant actuellement à la longitude de la Tasmanie, le skipper va bientôt rentrer dans le Pacifique : une zone qu'il ne connaît pas suite à son abandon sur le Vendée Globe 2016. Je trouve mon rythme avec le bateau, j’espère gagner quelques places au classement dans les prochains jours. LE FUR Stephane : Stephane LE FUR, né en 1978 et habite DECIZE. Le hasard de la météo m'a permis de faire une trajectoire le long des côtes d'Amérique du Sud. Après 95 jours 8 heures et 16 minutes de course au large, le skipper a passé la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne jeudi 11 février à 22h36. Traductions en contexte de "Stéphane, leave" en anglais-français avec Reverso Context : Stéphane, leave, please. Une remontée à 20 noeuds de vent travers ! En présence du respirologue boulonnais Edouard Stacke, le marin nous explique suivre méticuleusement les conseils de son coach et tente d'effectuer diverses séances de relaxation profonde, d'exercices et d'étirements. Pour moi, cela aura été le Vendée Globe de tous les contrastes. L'Imoca est tout à fait sain ! Le ciel est gris, bouché, la mer ne ressemble à rien... Je n’ai jamais eu une pétole avec de telles conditions. "Pensées pour Kevin Escoffier, ses proches, le Team PRB et les concurrents présents pour lui porter secours.". Que pouvons-nous faire ? En franchissant la ligne de départ, tout en pointant l'étrave à l'Ouest, j'étais en route vers Les Sables d'Olonne qui se situaient précisément dans mon Est. Lundi 10 mai, Stéphane était dans la classe pour y répondre. Au large des côtes sud-américaines, le skipper boulonnais dénonce les navires-usines qui pêchent à l'aide de chaluts immenses et appellent les consommateurs à changer leurs habitudes pour protéger les richesses des fonds marins. Au moins huit morts et des blessés dans une fusillade en Californie, La France refuse le survol de son espace aérien à un avion bélarusse, Minsk accuse Paris de « piraterie », Sur l’île Vierge, on dormira bientôt dans la maison des gardiens du phare, David Douillet et ses associés misent sur le coliving à Saint-Brieuc, Anne Longuet-Marx, un héritage artistique et politique hors norme, Covid-19 : NG Biotech met au point des tests pour mesurer l’immunité après vaccin, À Trégueux, ABC Créations investit 600 000 € dans un nouveau bâtiment, Deux vols quotidiens vers Orly au départ de Quimper dès la fin mai, Football. Le franchir a été pour moi une grande délivrance, vous l’avez certainement remarqué dans les cris de guerre que j’ai pu pousser lors de son passage. La route n’est pas finie, mais jusqu’à présent, j’en ai vu de toutes les couleurs...Le parcours de cette course en solitaire autour du monde exige de laisser à bâbord trois caps : Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn. Devant un auditoire passionné, Stéphane a pu revenir sur sa course et son avarie ; il a partagé ses moments forts devant ses partenaires, sa famille, ses proches, et tous les Boulonnais qui l’ont suivi assidûment pendant toute sa course. Je fais du contournement d’anticyclones, dans la brume… Il fait froid, il pleut à peu près tout le temps, le vent varie beaucoup en force et en direction. Il se maintient à la 17e place en plein océan Indien, l’un des plus difficiles au monde car le malström entre air froid et air chaud crée une succession d’anticyclones et de dépressions, entre 5 et 10°C. Diminuer l'empreinte carbone du projet, tout en maintenant la performance et en préservant les coûts voilà l'enjeu ! Je suis passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel, j’ai réussi à faire mon chemin niveau mental. Les conditions ont été dantesques, usantes physiquement ; j’ai été projeté dans tous les sens. Aux côtés de la Fondation Good Planet, présidée par Yann-Arthus Bertrand, et de l'association No Plastic in my Sea, Stéphane Le Diraison s'engage pour la préservation des océans. Ça m’agace car j’étais en train de revenir sur mes concurrents. Cette dorsale va m’aider car ça va ralentir par devant et ça me permet de les recoller. ", Jérémie : "Avez-vous peur quand vous mettez le pilote automatique ? Il faut réussir à être malin pour réussir à repartir avec eux. Je profite à fond de ces moments presque en solitaire. Je vous avais prévenu, je ne lâcherai rien !Je suis actuellement aux portes de l’océan Indien, en approche du cap de Bonne-Espérance. Épuisé, je me repose un peu et vous raconterai les détails de mes 24 dernières heures dans une vidéo ! Le skipper boulonnais navigue désormais en 19ᵉ position, cap plein sud pour rejoindre les Alizés et le Pot au Noir. A côté de ça, hier soir il n’y avait pas de vent, je rangeais et j’étais accompagné par deux baleines qui m’ont suivi pendant 15 minutes. J’ai l’impression de faire un Vendée Globe à l’envers ! Seule course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le Vendée Globe est de retour ! Plus que 185 mn avant de clôturer ce Vendée Globe... C’est avec beaucoup d’émotion que je me dirige vers les Sables d’Olonne. J'ai de quoi grignoter, lire et même m'amuser... Merci beaucoup d'agrémenter ce Noël très particulier. Se tester à la résistance au mal, au bout de 30 jours, c'est long... Dérouté vers le nord pour éviter le pire d'une dépression tropicale à la limite de la zone des glaces, Stéphane Le Diraison affronte actuellement des vagues immenses dans un vent très faible. Stéphane Le Diraison, est originaire de Lorient. Emmanuel LE DIRAISON(BREST) était étudiant chez Université De Bretagne Occidentale (Ubo) Brest en 2013. Après avoir dépassé Macquarie, notre skipper glisse actuellement le long de la zone d'exclusion Antarctique sous l’île Campbell avec un flux de Nord-Ouest propulsif. Ensuite, si je suis un peu optimiste, il semblerait que la suite vers l’Australie soit plus propice à la vitesse avec un vent maniable. "La fabrique de l'huître nous emmène à la rencontre d'Alexandre Le Floc'h, ostréiculteur au Tour du Parc, qui raconte son... Restez connecté à l’actualité grâce à nos newsletters, Salaires des enseignants : Blanquer annonce une enveloppe de 700 millions d’euros pour 2022. Notre skipper poursuit sa route vers le nord par vent de travers pour rejoindre un système dépressionnaire qui poussera Time for Oceans vers les Sables d'Olonne. Ça fait partie de mon quotidien du bord ! Chaque jour il y a un défi, il faut aller puiser dans ses forces pour chaque manœuvre. Créer un compte. Ça agite fort, ça tape fort. Les Eveilleurs ont réalisé un entretien avec Stéphane Le Diraison, qui vient de boucler sa deuxième participation au Vendée Globe, et qui prépare déjà son départ à la prochaine Route du Rhum en 2022 et au Vendée Globe 2024. C’était donc une journée plutôt tranquille, je profite à chaque fois du petit temps pour bricoler, nettoyer, ranger, comme ça quand le vent rentre tout est propre. C’est hallucinant comme ça s’est étiré. Derrière, il y a une autre dépression un peu plus hargneuse. Beaucoup de grains, ce qui ne me permet pas de me reposer sereinement.Un grand marin disait "Le Vendée Globe, c'est une emm** par jour"... Personne ne pourra jamais le contredire !Quelques soucis techniques m'occupent jour et nuit : Tout ceci ne m’enchante pas, je suis donc en contact étroit avec mon équipe et David de Prémorel, l’architecte du bateau, pour tout réparer en essayant de ralentir le moins possible ! Julie Bresset pas retenue pour les Jeux. Quand est ce que je peux tirer un peu plus ? Finalement, par miracle, je n’ai pas perdu trop de terrain. C'est tout à fait navigable, mais des variations et des grains gênants freinent ma progression. Bon vent et bonne mer, Stéphane ! Je vais attendre d’avoir une mer plus calme, peut-être aux Malouines.La houle du Pacifique, c'est quand même un truc de dingue. Pas plus tard que ce matin quand j’ai changé l’hydrogénérateur à plat ventre au fond du cockpit à moitié dans l’eau, c’était vraiment un défi quotidien, faire avancer le bateau, le maintenir, rester en forme physique, garder un mental d’acier pour faire face, c’est une épreuve exceptionnelle et plus dure pour moi qu’en 2016 du point de vue météo et technique. Tous les bateaux devant moi sans exception passent sans ZCIT* active. Ça permet d'être beaucoup plus en sécurité et de s'économiser, comme cette nuit, où le vent était fort. Les dépressions dans les mers australes, c’est complètement 'has been' —  le tour du monde des hautes pressions, c’est tellement mieux ! * J’ai donc dû changer de voile d’avant pour passer du J2 (voile de 100 m2 environ) au J3 (environ 50m2) afin de changer d’allure, pour ralentir et stabiliser le bateau dans l’axe du vent. Presque tous les skippeurs qui prendront dimanche le départ du huitième Vendée Globe sont pères de famille. Stéphane Le Diraison devrait le doubler dans la journée. Peut-être l’anticyclone de Sainte-Hélène ? Il faudra que je tire des bords au près…. J'ai choisi d'aller le plus au sud possible pour avoir des vents plus maniables et ne pas prendre le risque d'abîmer le bateau dès la 2e nuit de course. Peut-être pas trop finalement car je suis bien content d’être là aujourd’hui avec un bateau entier. En classe il rencontre Théo, un excellent élève, dont les parents se vantent, dès qu’ils en ont l’occasion, des notes de leur fils en disant que c’est un génie. Une émission tournée aux Sables-d’Olonne à suivre tous les jours à 18h20 sur TV Vendée. Après 24h de travail acharné, j’ai réussi à réparer et pour le moment ça fonctionne ! De la Mini Transat à la Route du Rhum 2014 Coureur au large jeune et accompli, Stéphane est passé par l'école du large en Mini 6,50 depuis 2007 avec d'excellents résultats. Les décalages qui s’y sont créés ont fait des écarts monstrueux, même entre des bateaux au potentiel équivalent : j'avais 50 milles d’écart avec Damien (Seguin – Groupe APICIL) après deux jours et demi de course… il en a aujourd’hui 500 d’avance, et c’est la même chose dans l'autre sens avec Arnaud Boissières (La Mie Câline – Artisans Artipôle). C'est un rêve d'adolescence qui se réalise pour Stéphane Le Diraison. Mon corps me gratte partout, je n’en peux plus de cette chaleur. On est un peu cassé en deux après avoir buriné pendant plusieurs jours. Désormais j’occupe la 17e place et je pars à l’assaut de mes petits amis Arnaud Boissières et Alan Roura.Les conditions de navigation sont bien meilleures que celles des mers du sud, bien que très changeantes. On a hâte de passer du temps ensemble et on l’aura bien mérité. Nous sommes désormais à J+71 dans cette course mythique du Vendée Globe. C'est la mauvaise nouvelle et du coup je ralentit le bateau le temps de trouver une solution. Je viens de passer une heure à plat ventre, encastré sous le puit de foil, bateau lancé à pleine vitesse (je vous laisse imaginer les mouvements !) Chacun d’eux impacte notre moral, ils sont des points de repères de notre performance, des moments de fête et de satisfaction à bord. Autant sur une Route du Rhum je n’ai pas hésité à aller dans le dur, autant là je gère la course totalement différemment, avec une certaine maturité. Stéphane s’est entrainé pour l’édition de 2016, avec Edouard Stacke, puis à nouveau en septembre 2020, avant le départ de la nouvelle édition. On a eu des mers assez cassantes où le Time for Oceans tapait très fort mais a tenu bon structurellement : rien n'est abîmé au niveau des voiles ni du grément. Je ne lâcherai rien ! Le secret de la vie éternelle est-il de se positionner près de cette ligne et de la franchir tous les jours ? Stéphane Le Diraison raconte dans un podcast son plaisir d'être en mer pendant la Mini Transat Stéphane Le Diraison : "Je veux me concentrer sur la performance et faire une belle navigation" Stéphane Le Diraison démâte sur le Vendée Globe à bord de Compagnie du Lit / Ville de Boulogne-Billancourt C’est un vrai casse-tête, j’aimerais trouver la sortie et des vents plus stables ! Vendée Globe. Les conditions que j’affronte au large du point Nemo sont musclées. Mais c’est une super aventure, d’être là dans le sud de l’Australie, ce n’est pas rien ! Il a tout fait très vite : à 15 ans, il débutait déjà les navigations en solitaire. Depuis mes 15 ans, je veux passer le cap Horn. Toujours devant son concurrent espagnol Didac Costa, Stéphane Le Diraison remonte vers le Cabo Frio au Brésil et les alizés. En finissant d’écoper à la main, j’ai découvert un ennui embêtant : le vérin de quille bâbord a tourné et la vanne s’est enfoncée dans la peau intérieure du fond de coque. Ce sera le 3ème cap ! Dans la tempête des mers du sud ou le calme du Pot au Noir, à travers les rafales hurlantes des Cinquantièmes ou dans la chaleur de l’équateur, Time for Oceans a porté haut les couleurs de Boulogne-Billancourt et défendu les valeurs sportives, humaines et environnementales de la Ville sur les océans du globe. Maintenant, il faut que j’arrive à me recaler dans l’est ! Puis, pour préparer la venue du skipper du bateau Time For Oceans, Stéphane Le Diraison, ils ont rédigé des questions. Prochaine étape : le "Pot-au-Noir", Zone de Convergence Intertropicale. Soutenu par la Ville de Boulogne-Billancourt, les groupes Suez et Bouygues, ainsi que le Département des Hauts-de-Seine, le skipper Stéphane Le Diraison est bien sûr de la partie. C'est dans cet esprit que l'équipe "Time For Oceans" s'est lancée il y a un an dans l'étude d'un bateau éco-conçu. 2ème participation en 2020 Breton pure souche, navigateur avant même de le revendiquer, Stéphane Le Diraison a toujours l’âme tournée vers la mer. Je viens de taper un truc… Déjà hier, j’ai senti un choc et quand je suis sorti, c’était un amas incroyable d’algues, heureusement plutôt mou. Il y a encore plus de suspense entre Stéphane Le Diraison (Time for Oceans, 17e) et Alan Roura (La Fabrique, 18e), après 93 jours de mer, puisque … Des montagnes d’eau s’abattent sur le bateau qui ne peut même pas avancer, les voiles se battent dans tous les sens... J’ai vraiment l’impression de vivre une punition ce matin. Je continue malgré tout à profiter pleinement de ma chance ! La température se réchauffe à bord de Time for Oceans. N’hésitez pas à partager nos valeurs avec le plus grand nombre, car les océans sont menacés. Je tente le coup ! Dès l'école primaire j'ai appris que la terre était ronde, tout disposé à croire mon professeur. Actuellement à la 19e place, je continue ma route et réduis progressivement la distance avec le groupe situé devant moi. L'image du jour - 18 novembre. Et bien ici c'est possible.Mieux que la théorie de la relativité d'Einstein suivant laquelle on pourrait imaginer voyager dans le temps, il suffit de passer une ligne imaginaire et, bingo, on gagne une journée. Je n’ai pas fait un surf depuis le Cap-Vert ! Je suis donc condamné à prendre mes ris en les bloquants autour du. C’est quand même dingue, après plus de 1.000 MN et des routes radicalement différentes, de se retrouver exactement au même endroit ! Popularité du nom de famille DIRAISON. Je commence à voir un petit bout du grand Sud avec l’avant de la dépression qui nous est passée dessus. Selon les fichiers météo du jour, ça va commencer à coincer dans 36h. Mis à jour le 14/01/2021 à 13h19 – Publié le 14/01/2021 à 09h41 . Louis : "Avez-vous croisé des animaux marins ? La qualification pour le Vendée Globe assurée, Stéphane Le Diraison va pouvoir se préparer sereinement. C’est un paramètre essentiel à intégrer. Parfois, je me dis que si j’avais été plus entrainé et que je connaissais mieux mon bateau, j’aurais peut-être été un peu plus proche de l’arrivée aujourd’hui. Je fais aussi des routes bizarres. Son bateau, Time for Oceans, ne lui permet pas de rivaliser avec les bateaux les plus récents ». Il y a des moments durs voire intacts, il y a deux nuits, mon emmagasineur a cassé, le bateau est devenu incontrôlable, je me suis mis plein vent arrière, il y avait 4-5 mètres de mer, je me suis attaché et j'ai été à l’avant du bateau pour pouvoir affaler ma voile. Ah le cochon, il se sera fait désirer jusqu'au bout ! J'ai repris 200 MN en 48h sur mes camarades de devant, je veux recoller le groupe de tête afin de rester dans le même système météo qu'eux ! J’ai aussi une entrée d’eau dans la crashbox et dans un compartiment arrière par l’axe de la barre. Ingénieur en génie civil dans la vie, Maxime Sorel tire ses premiers bord devant Port Mer-Cancale ou il débute en voile légère et prend le goût du large sur le Multi50 de Pascal Quintin.En 2014, Maxime Sorel passe en Class40 où il termine premier en Class40 Vintage sur la Route du Rhum, Destination Guadeloupe [1].. Le Vendée Globe est une course titanesque où il faut puiser sans cesse dans son énergie physique et mentale. L'objectif est d'évaluer des procédés de mise en œuvre plus vertueux et l'utilisation de matériaux naturels comme la fibre de lin. Au coude à coude avec le concurrent Didac Costa, le skipper boulonnais ne relâche pas sa vitesse qui avoisine même les 18 noeuds, soit plus de 33 kilomètres par heure. Je ne dis pas que je ne regarde pas la ligne, elle se fait espérer, mais c’est vrai que quand il y a des petits coups de mou en se projetant sur l’arrivée, ça ne dure pas car il y a des bateaux autour donc ça permet de vite se reconcentrer sur la course à chaque fois.Depuis deux jours, j’ai des conditions sympathiques avec un vent qui doit être de force 4-5, très maniable.

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