emeute 2005 vu de l'étranger
Il souligne que « contrairement à ce que certains prédisaient, les quartiers populaires ont accueilli la décision de justice dans le calme, même s’ils ne l’approuvent pas[92] ». Fidèle au ton et au format de cette station, les reportages donnent d'abord la parole aux jeunes gens habitants la banlieues françaises offrant ainsi un accès privilégié à un point de vue pour l’instant quasiment inexprimé sur les médias américains. Vu de l’étranger. Le Quotidien d'Oran a dénoncé les discours simplistes : « …face à une opinion nourrie par un discours présentant les banlieues comme un poste avancé de la 5e colonne islamiste, jouer sur le registre de la peur est sans doute plus facile que de se poser des questions aussi dérangeantes que celles de l'exclusion, d'une intégration en panne ou de cités à la dérive ». « vécu d'humiliations multiples accumulées », « ceux qui les entouraient les ont laissé tomber », « les jeunes des cités étaient habités d'un fort sentiment identitaire ne reposant pas uniquement sur leur origine ethnique ou géographique, mais sur leur condition sociale d'exclus de la société française », « leur absence de place dans la société », « la volonté de ceux qui ont fait de la délinquance leur activité principale de résister à l'ambition de la République de réinstaurer son ordre, celui de ses lois, dans le territoire », « les contrôles, les insultes, les brimades ou les violences physiques ne relèvent pas du fantasme, ils sont fréquents. En les apercevant, un riverain juge que leur attitude est suspecte. Olivier Klein, adjoint au maire, se rend sur place immédiatement : voyant les jeunes de Clichy-sous-Bois se rassembler et les CRS se préparer à charger, il appelle le maire Claude Dilain pour lui demander d'arrêter ces derniers[25]. Rendre justice est mieux », « pas respectueux du deuil des familles, ni même de la décision de justice qui a été rendue. 21 réponses à l'article : Les émeutes et les médias étrangers. En ce début novembre 2005, les caméras du monde entier sont braquées sur la France. Quand les possibles sont fermés, on va à l’affrontement. Le discours journalistique sur les émeutes de novembre 2005, a été particulièrement hétérogène selon les quotidiens. Mladá Fronta Dnes estime que ces évènements « s'inscrivent sans nul doute dans le grand thème « Où les musulmans de l'Europe se dirigent-ils ? L'intellectuel Nadir Dendoune, qui a grandi dans une cité de Seine St Denis, explique qu'à son époque, « tout le monde était pauvre. Pour le politologue et islamologue Gilles Kepel, les émeutes de 2005 « permettent, à côté de la participation politique massive des enfants de l’immigration musulmane, l’émergence d’une minorité salafiste visible et agissante »[125]. LCN (Le Canal Nouvelles) fait un constat semblable (Article de LCN). Ne croyons pas être très différents de Paris. Au contraire, des représentants de l'Islam ont parfois tenté de s'imposer comme médiateurs : l'UOIF publie un texte recommandant aux musulmans de ne pas participer aux émeutes afin d'éviter les amalgames[127]. Par exemple, dans une étude de Laurent Mucchielli, un seul émeutier interrogé sur douze parle de la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré de façon détaillée. Les incendies au niveau local ont une fonction précise de revendication de meilleures infrastructures : si comparaison il y a, c'est avec les quartiers voisins, et les différentes régions de France ne se font pas concurrence. Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Merci pour votre intervention,FLORENT,je promets de laisser FAFNIR-SAS tranquille à partir de maintenant. L'auteur de Halo noviny ajoute encore dans son article que les criminels et islamistes ont profité de cette situation pour voler et attaquer des cibles chrétiennes. Par contre, la responsabilité des médias locaux est, elle, bien supposée, par exemple quand des journaux locaux publient le nombre de voitures brûlées par quartier ou commune[117]. La cour d'appel de Rennes rejuge l'affaire sur les seuls intérêts civils et confirme le jugement de première instance le 24 juin 2016. Le garde des sceaux a annoncé la découverte d'une fabrique de cocktails Molotov à Évry, au sud de Paris [...]. L’interprétation sociologique des événements de l’automne 2005 dans les banlieues françaises a fait l’objet de commentaires abondants. Source : déclarations du ministère de l'Intérieur. ». Il remarque enfin que dans les zones de forte ségrégation, où les populations immigrées et les populations autochtones se mélangent peu, les émeutes n'ont pas eu lieu[63]. L'un des quotidiens les plus populaires de Pékin, le Beijing News, se demande s'il est raisonnable pour les touristes chinois de se rendre à Paris. Vu de l’étranger. Sur l'ensemble des condamnations judiciaires, à la suite des « violences urbaines », les étrangers représentent 6 % du total. Des dizaines de véhicules ont été brulés par des groupes mobiles d'agresseurs dans d'autres parties de la ville, renommées pour leur beauté et leur raffinement. La police nationale essaye d’interpeller six personnes dans le parc Vincent-Auriol et deux autres dans le cimetière des Prés[15] qui jouxte le poste de transformation EDF où se sont réfugiés trois fuyards : Bouna Traoré (15 ans), Zyed Benna (17 ans), et Muhittin Altun (17 ans)[16]. La dernière modification de cette page a été faite le 10 mars 2021 à 18:04. Les jeunes expliquent leurs motivations en citant la rivalité entre les cités, l'aspect ludique de la destruction, le défi à l'autorité, la volonté de marquer son territoire, et une rancœur très forte envers les représentants de l'État et en particulier la police[33]. Gwenaël Bourdon, avec Adel Benna, Siyakha Traoré. Eh bien, on va vous en débarrasser »[6]. », Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, "Les "immigrés" français font peur à Moscou", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Réactions_internationales_aux_émeutes_de_2005_en_France&oldid=181621452, Article manquant de références depuis février 2009, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Relations internationales/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Dominique de Villepin, interviewé le 29 novembre 2005 sur Cable News Network, préfère parler de « troubles sociaux » plutôt que d'émeutes. En France, les médias internationaux sont critiqués pour polariser et analyser les affrontements selon l'expérience de leur propre pays. Les 15 et 16 novembre 2005, le ministre délégué à l'emploi, Gérard Larcher, et le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, affirment que la polygamie constitue l'une des causes de ces violences urbaines[130]. Pour le Mauritanien Mohammed Fall Oul Oumer, directeur de l'hebdomadaire La Tribune, la question est avant tout économique. Aujourd'hui, il y en a à peine deux. Les parents de Zyed Benna et Bouna Traoré portent plainte contre le policier qui a fait l'appel radio, Sébastien Gaillemin, et la policière stagiaire au standard, Stéphanie Klein. De même, le président sénégalais Abdoulaye Wade appelle à « casser les ghettos et intégrer les Africains qui demandent à être intégrés »[102]. 11/12/2005. Il note toutefois que des jeunes de toutes origines ont été interpellés, comme on peut le constater dans le journal Le Monde[119]. La situation s'améliore légèrement sous François Hollande, mais reprend son niveau précédent à l'investiture de Manuel Valls en tant que premier ministre[136]. Plusieurs personnalités politiques réagissent aussi au verdict. Le mode d’intégration à la française est mauvais et la faute de la France est qu’elle a laissé plus de 5 millions d’immigrés menacer notre civilisation européenne par un conflit de civilisation. L'Iran exige que la France traite mieux ses minorités en les respectant et en respectant leurs droits humains[101]. Le 7 novembre, c'est aussi le cas de l'Australie[94], de l'Autriche[94], de la Belgique, du Canada, de la République tchèque[95], du Danemark[95], de la Finlande, de l'Allemagne[94], de Hong Kong[96], de la Hongrie[95], du Japon[95], des Pays-Bas[95], de la Chine[97], de la Slovaquie[95], du Royaume-Uni[94] et des États-Unis[94]. Le 27 octobre 2005, deux jeunes garçons de Clichy-sous-Bois, commune de trente mille habitants située en Seine-Saint-Denis, meurent électrocutés dans un transformateur EDF. De plus quelle est la réponse des pouvoirs publics face aux émeutes urbaines? Parce que la culture, parce que la polygamie, parce que les origines sociales font qu'il a plus de difficultés »[131]. Découvrant par la suite les émeutes de 1992 à Los Angeles, elle fait un rapprochement entre les deux événements et décide de faire un film sur les deuxièmes, Kings, sorti en 2018[144]. Un peu avant 22 h le 30 octobre 2005, une cinquantaine d'émeutiers tirent des pierres sur des voitures de police dans le quartier Anatole-France[23], à proximité du centre commercial où se trouve également la mosquée Bilal de Clichy-sous-Bois[24], installée dans un ancien entrepôt et ne ressemblant pas à un édifice religieux[25]. L'avocat des jeunes décédés Me Jean-Pierre Mignard estime que « la parole de deux policiers blancs l’emporte sur toute autre considération[88] ». Vincenzo Cicchelli, Olivier Galland, Jacques de Maillard et Séverine Misset, « les émeutes urbaines de novembre 2005 », Catherine Wihtol de Wenden, Olivier Roy, Alexis Tadié, Marie Mendras, Khalid Hamdani et Antoine Garapon, «. La même année, le groupe Sniper chante Brûle, qui retrace les événements survenus dans les banlieues françaises et présente le point de vue des émeutiers : « Oui des reuf ont réagi face aux propos outranciers / Un crime impuni d'la gazeuse dans une mosquée / Du Mirail au Bosquet engrenage dramatique / L'effet fait boule de neige, faute au matraquage médiatique »[142]. Pour les autres cas, les avis consultatifs négatifs des tribunaux sont suivis par les préfets, les intéressés n'ayant souvent aucune condamnation ni profil désocialisé[124]. Le même quotidien y consacre à nouveau une page le 9 novembre, cette fois pour présenter quelques réactions internationales. Chaque jour, un article sur la campagne vue de l'étranger. Le point de vue est partagé par le politologue Gilles Kepel[28] et par le ministère de l'Intérieur[29],[30]. Ils restent cachés dans le transformateur pendant une demi-heure, entendant les sirènes et des voix de policiers[18]. Aucune des communications politiques relevées par l'AFP ne mentionnent le contexte d'émeutes dans les banlieues françaises depuis les années 1970[41]. Plusieurs pays comparent la situation française et la leur pour justifier des nouveaux investissements ou décisions politiques. Du 16 au 19 octobre 2005, quelques jours avant le déclenchement des émeutes nationales, des violences sont identifiées au Mas du Taureau à Vaulx-en-Velin, un quartier connu pour ses soulèvements urbains depuis le début des années 1990[7]. Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des émeutes qui ont commencé à Clichy-sous-Bois à la suite de la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l'enceinte d'un poste électrique alors qu'ils cherchent à échapper à un contrôle de police et de l'envoi, trois jours plus tard, d'une grenade lacrymogène à l'entrée de la mosquée Bilal par des forces de l'ordre victimes de tirs de projectiles. Les Verts refusent d'appliquer l'état d'urgence dans les communes concernées, comme à Bègles où Noël Mamère dit que le pays n'est « pas en guerre civile »[54]. Les réactions internationales aux émeutes de 2005 en France ont été très nombreuses dans la presse mondiale. Le 16 mars 2015 se tient le procès des deux policiers pour non-assistance à personne en danger et mise en danger délibérée de la vie d'autrui[87]. Les habitants des quartiers sensibles ont donc tendance à rapporter que la rénovation urbaine n'a pas amélioré leurs conditions de vie[136]. Les politiciens français, voire la société française, sont parfois très durement critiqués. [...] au moins trois voitures ont été incendiées sur la Place de la République, un quartier animé situé au nord-est du centre de Paris et dont les brasseries et les bars sont fréquentés par les touristes et les Parisiens. Pour la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse, « Zyed et Bouna [sont] morts pour rien et niés par la justice. Une de ses actions mentionnées est de « débrancher le transfo d'EDF avant que Zyed et Bouna n'arrivent »[145]. L'inquiétude monte à l'idée que cette agitation aille se propager ailleurs en Europe. "Vu de l'étranger" (du 1er au 15 avril) ... Depuis que la frénésie des médias en 2005, lorsqu'elle a quitté son mari pour un autre homme puis est retourné avec lui un an plus tard - elle fait profil bas : elle a choisi l'ancien atelier d'un modéliste pour être le QG de Sarkozy, mais y apparaît si rarement qu'elle est surnommée "le fantôme". Selon le sociologue Hugues Lagrange, les émeutiers sont surtout des jeunes d'origine africaine, issus des dernières vagues d'immigration en France[118].
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