compte rendu d'un film documentaire

compte rendu d'un film documentaire

David accepte les questions, mais il ne répond à aucune d'entre elles […] C'est comme si tu travaillais les yeux à moitié bandés. Formation des élèves à la recherche documentaire et à la maîtrise de l’information 2 Séance : Méthodologie de l’affiche Rappel des objectifs Documentaire : Communiquer le résultat d’un travail sous la forme d’une affiche. La version Blu-ray du film est disponible en septembre 2010 en zone B, et est éditée par Studiocanal[71]. "Excusez-moi, je me rends": traqué durant plus de trois jours par des centaines de gendarmes dans la forêt et la montagne, l'auteur présumé d'un double meurtre dans les Cévennes, "affaibli et hagard", a été placé en garde à vue pour assassinats vendredi. Dans la journée, on est aussi sur le toit du monde, mais c'est mystérieux, et un brin inquiétant quand le parcours atteint des endroits reculés. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rita est l'objet de désir, en opposition directe avec l'assurance affirmée de Betty. Quand ils examinent les lieux, le personnage apparaît et l'homme ayant fait le cauchemar s'évanouit d'effroi. Afin d’aider les participants, David Lynch proposait 10 clefs. Lynch fait figurer deux chansons des années 1960 l'une après l'autre ; elles sont jouées alors que deux actrices auditionnent en effectuant du playback. Le critique du New York Times, A. O. Scott, qualifie l’œuvre de « libération enivrante des sens, avec des instants d'autant plus puissants qu'ils semblent émerger de la nuit obscure du monde de l'inconscient. Betty et Rita, après avoir frappé à la porte de l'appartement de Diane Selwyn sans succès, y pénètrent par une fenêtre qui n'était pas verrouillée. Lorsque Rita et Betty découvrent le corps en décomposition, elles s'enfuient de cet appartement et l'image se trouble puis se recompose à plusieurs reprises. Tous les éléments qui déjouaient son cinéma de bad-boy rockabilly dans le désastreux Lost Highway - c'est-à-dire l’atmosphère d'une menace flottante, la vaine transmigration des âmes, le retrait provocateur des sutures de l'intrigue, des univers alternatifs de pacotille - sont ici réhabilités de brillante façon. Le jeune acteur refuse un rôle dans la série télévisée Wasteland et choisit plutôt le projet de Lynch[13]. Cependant, le tenancier vient bientôt frapper à sa porte et lui explique que son paiement par carte bancaire n'a pas été accepté par la banque qui a dépêché deux employés. Lors d'une séance de tournage, Adam donne ses indications quant à la forme que doit prendre une scène de baiser entre Camilla et un autre acteur. Ebert spécifie : « Il n'y a pas d'explication. Conçu à l'origine pour être une série télévisée, Mulholland Drive aurait dû prendre la forme d'un pilote de 90 minutes produit pour Touchstone Television et distribué sur le réseau du groupe ABC. Roger Ebert et Jonathan Ross semblent accepter cette interprétation mais tous deux hésitent à surinterpréter le film. Néanmoins, ces tentatives téléphoniques n'aboutissent pas à recréer des liens comme en témoigne l'échange infructueux entre Adam et sa secrétaire à propos des problèmes de tournage[123]. Cette nostalgie est ainsi visible lors des deux auditions que passe Betty : la première se déroule dans le cadre contemporain d'un gratte-ciel du downtown alors que la seconde prend place dans le microcosme des studios Paramount ; ces ellipses spatio-temporelles révéleraient donc des « collisions entre les lieux et les temps de la ville ». Le scénario comprend des éléments profondément ancrés dans le monde réel et d'autres appartenant au genre fantastique, c'était déjà le cas dans la précédente série de Lynch, Twin Peaks. Encore une fois, cette distance n'est pas celle de la réalité géographique de la ville[120]. Sur scène, un homme explique en espagnol et en français que tout n'est qu'illusion[N 3]. Scope - An Online Journal of Film and Television Studies, E-rea: Revue électronique d'études sur le monde anglophone, Post Script: Essays in Film and the Humanities, Florence Chilaud, Martin Delassalle, Aude Le Gallou et Pauline Guinard, «, Golden Globe de la meilleure musique de film, Centre national du cinéma et de l'image animée, La critique du film par le ciné-club de Caen, Mulholland Drive Fan page (Site dédié avec une interprétation scène par scène), Industrial Symphony No. Le public, les critiques et même l'équipe de tournage en sont réduits à spéculer sur la signification du film après le refus du réalisateur de définir ses intentions sur son récit. Lynch reçoit le prix de la mise en scène à égalité avec Joel Coen pour The Barber[40]. Daniel Schweiger, journaliste spécialiste des musiques de film, observe que la participation de Badalamenti à la bande originale alterne entre « la crainte que provoquent des cordes presque immobiles jusqu'au jazz de film noir et au retour audio », où « les rythmes s'élaborent pour atteindre une explosion d'une noirceur infinie. Elle est aussi le premier personnage auquel le public peut s'identifier : étant montrée dans un état de confusion et de peur, ne sachant pas qui elle est réellement et ne comprenant pas ce qui se passe autour d'elle, elle pourrait symboliser le désir de donner du sens au film à travers la quête de son identité[129]. Après un long vol et sans avoir beaucoup dormi, Theroux se présente vêtu de noir et avec les cheveux en désordre. Enfin, le dualisme est une caractéristique habituelle de l’œuvre de Lynch. Betty Elms (personnage interprété par Naomi Watts) débarque à l'aéroport de Los Angeles : cette jeune femme souhaitant devenir actrice est accompagnée par deux compagnons de voyage âgés rencontrés dans l'avion ; ce trio est celui aperçu à la fin de la séquence d'ouverture. Watts dit de la scène d'amour : « Je ne vois pas cela comme quelque chose d'érotique, même si cela donne peut-être cet effet. Betty arrive à la villa Havenhurst où loge sa tante Ruth. Alors qu'il est au volant, il reçoit un appel de sa secrétaire qui l'informe que Ray, son directeur de production, a licencié toute son équipe. »[115]. »[93]. Cependant, dans une autre interview, Watts a déclaré «[qu'elle] était impressionnée par l'honnêteté et le réalisme que dégage la scène. Mulholland Drive aborde des thèmes récurrents dans le cinéma de David Lynch. Gene s'interpose et le jette hors de sa maison. Lynch apprécie cette apparence et décide de conserver des vêtements similaires et la même coiffure pour le personnage d'Adam[12]. Elle organise l'assassinat de Camilla, son ancienne amante, mais incapable de faire face à la culpabilité, elle l'imagine à nouveau comme la femme dépendante, malléable et amnésique qu'est Rita. L’apparence générale du film s’en trouve extrêmement modifiée, et la profusion d’informations à l’écran donne presque un nouvel équilibre à de nombreuses scènes – il s’agit d’une toute nouvelle expérience en termes d’image et de son, ce qui est vraiment d’autant plus remarquable que Godzilla est un film visuellement très sombre. Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, ayant connaissance d'un danger, d'un risque ou d'un scandale, adresse un signal d'alarme en espérant enclencher un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective. Dans Variety, Todd McCarthy est plus partagé : s'il apprécie « l'humour bizarre, les ressorts dramatiques », il regrette en revanche la plongée dans le monde imaginaire de Lynch (« Lynchian fantasyland ») qui coïncide avec la disparition de la cohérence narrative dans les 45 dernières minutes[54]. « libération enivrante des sens, avec des instants d'autant plus puissants qu'ils semblent émerger de la nuit obscure du monde de l'inconscient. S'il était réalisateur sur son premier film et qu'il n'avait pas démontré le succès de cette méthode, j'aurais probablement eu des réserves. Toutefois, « loin de dissiper ce mystère, le film l'alimente plutôt »[5]. Louis Guichard de Télérama parle de « l'envie irrésistible de revoir ce film schizo et parano, grisant et vénéneux, qui fait un mal monstre et un bien fou »[32]. Roche en conclut que Mulholland Drive est un film à énigme non parce qu'il permet au public de trouver la solution à un problème, mais parce que le film lui-même est un mystère qui forme un ensemble « par la volonté d'enquêteur du spectateur qui veut tirer un sens » du film[104]. Dans la chambre, elles découvrent le cadavre d'une femme morte depuis plusieurs jours. Kelly Bulkeley, professeur d'étude des rêves, affirme que la première scène au restaurant, qui est la seule où le rêve est explicitement mentionné, illustre « la vérité révélatrice et l'incertitude épistémologique du film de Lynch. Cette référence géométrique avait déjà été envisagée pour envisager la structure narrative de Lost Highway[97]. »[23]. La chaîne de télévision américaine Independent Film Channel a choisi Betty et Rita comme couple romantique emblématique du cinéma des années 2000. Selon l'historien du cinéma Steven Dillon, Rita est la transformation imaginée par Diane d'une ancienne colocataire : une scène fait état d'un conflit entre Diane et ladite colocataire, cette dernière ramasse ses effets personnels avant de s'en aller, et cela coïncide avec l'arrivée de Rita dans la villa[108]. C'est un film qui vous fait perpétuellement réfléchir et vous poser des questions. D'autres personnages de moindre importance ont fait pression sur Adam pour qu'il inclue Camilla Rhodes dans son film : il s'agit du Cowboy (joué par Monty Montgomery (en), crédité en tant que Lafayette Montgomery), des Frères Castigliane (Dan Hedaya et Angelo Badalamenti), ainsi que de Mr. Roque (Michael J. Anderson). Plusieurs organisations, journaux et sites web spécialisés font de Mulholland Drive le meilleur film de l'année 2001 puis de la décennie 2000 : c'est le cas de la Los Angeles Film Critics Association[75], du site Indiewire[76], de Slant Magazine[77], de Reverse Shot[78], de The Village Voice[79] ou encore des Cahiers du cinéma[1]. La reprise du tournage est difficile : beaucoup de décors, de costumes et d'accessoires ont été égarés, Lynch doit également faire face à une panne d'inspiration. Cela contraste avec les sonorités éclatantes et pleines d'espoir jouées lors de l'arrivée de Betty à Los Angeles[25] : la composition « agit comme un guide émotionnel pour le spectateur »[30]. « loin de dissiper ce mystère, le film l'alimente plutôt », « Malik Bendjelloul a su garder la bonne distance, enthousiaste sans être complaisant. La limousine qui la conduit s'arrête avant d'atteindre la maison mais Camilla lui fait emprunter un raccourci à travers le jardin. »[91]. Naomi WattsLaura HarringJustin TherouxAnn Miller, Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Il dépeint aussi Betty comme une actrice extraordinairement talentueuse dont les compétences sont découvertes par des gens puissants de l'industrie du divertissement[107]. »[20] Watts a également côtoyé cette route avant que sa carrière ne démarre : « Je me rappelle avoir conduit le long de ces rues un grand nombre de fois, pleurant de tout mon cœur dans ma voiture et me demandant "Qu'est-ce que je fais ici ?" Un article de 2011 du magazine en ligne américain Slate range Mulholland Drive parmi les « nouveaux classiques » de la décennie passée ; la critique Dana Stevens loue notamment la capacité du film à entraîner de long débats dix ans après sa sortie[84]. Quand la scène se termine, la dimension sexuelle disparaît instantanément ; Betty se tient debout et attend timidement les commentaires. »[44]. Les critiques remarquent que la partition inquiétante de Badalamenti, qualifiée comme « la plus sombre [qu'il ait composée] jusqu'alors », contribue à l'impression de mystère, alors que s'ouvre le film sur la limousine de la femme aux cheveux noirs[29]. S'étant libérée des contraintes de la petite ville, Sandy renaît en tant que Betty, elle est attirée par une femme brune et mystérieuse, et comme Dorothy, elle tombe amoureuse d'elle et s'égare[36]. Ce plaisir coupable est une nouvelle réussite éclatante de Lynch et l'un des meilleurs films d'une piètre année. Dans le New York Times, Stephen Holden dit que le film « se hisse à la hauteur du 8½ de Fellini et de plusieurs autres fantaisies d'auteurs et prend la forme d'une introspection monumentale », il ajoute que l’œuvre, quand elle est observée avec légèreté, présente une facette de « carnaval cinématographique » mais qu'approchée avec plus de gravité elle devient une « enquête sur le pouvoir du cinéma déchirant le vide duquel on entend les cris d'un démon vorace dont l'appétit ne peut jamais être comblé »[46]. Le théoricien du cinéma Ray Carney associe les failles narratives, les retournements de situation, et les doubles à l'absence de profondeur des personnages[56]. Elle se décide à déverrouiller la boîte : celle-ci tombe à terre. L'analyse du critique George Toles explique que la révélation de la capacité cachée de Betty vole la vedette au personnage de Rita en s'abrogeant la dimension mystérieuse ; cet élément indiquerait aussi le goût de Lynch pour les personnages trompeurs[128]. En octobre 2015, le film est proposé en format DVD et Blu-ray dans la prestigieuse Criterion Collection dans une version restaurée en résolution 4K sous la direction du réalisateur et du directeur de la photographie Peter Deming. Le récit propose d'autres éléments apparemment dépourvus de liens mais qui finissent par se connecter de diverses manières ; des scènes et images surréalistes se rapportent également à la narration mystérieuse. Ainsi, Rex Reed officiant au New York Observer affirme qu'il s'agit du plus mauvais film qu'il a visionné au cours de l'année 2001, il le qualifie d'« accumulation de déchets idiots et incohérents »[51]. Deux semaines plus tard, il lui propose le rôle. Ce film noir conte également une histoire de rêves brisés à Hollywood[20],[105],[106] ; au début du film de Lynch, le spectateur remarque que Rita traverse Sunset Boulevard de nuit. »[57]. En 2012, la revue britannique Sight & Sound réalise un sondage réunissant plusieurs centaines de critiques au cours duquel Mulholland Drive est cité parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma. Ou bien alors le film dans son ensemble est un rêve mais le rêveur est inconnu[98]. Et plus on nous disait que ça allait être trop effrayant pour les enfants, plus on y allait à fond! En effet, après la perte du contrôle artistique de son film, sa femme le trompe avec l'homme chargé de nettoyer sa piscine (interprété par Billy Ray Cyrus), puis Adam se fait jeter de sa demeure surplombant Hollywood. Mulholland Drive est un film à énigme néo-noir américano-français écrit et réalisé par David Lynch et sorti en 2001.Il raconte l'histoire de Betty Elms (Naomi Watts), aspirante actrice, fraîchement arrivée à Los Angeles, en Californie ; elle se lie d'amitié avec une femme amnésique (Laura Harring), rescapée d'un accident grâce auquel elle a échappé à un meurtre. Le tournage pour le pilote s'effectue à Los Angeles et dure six semaines à partir de février 1999. Celui-ci est d'abord réticent mais accepte finalement. Dans le rêve, Betty trouve le succès, elle est séduisante et mène l'existence fantasmée d'une actrice appelée à devenir célèbre. Les relations entre Betty et Rita et entre Diane et Camilla divisent les critiques : certains ont été véritablement émus par la sincérité qui s'en dégage alors que d'autres n'en font que peu de cas. Afin d'en savoir plus sur l'accident de Rita, elles se rendent au restaurant Winkie's où une serveuse du nom de Diane prend leur commande ; cela déclenche chez Rita le souvenir du nom de « Diane Selwyn ». Mais cette ville du fantasme mise en place par le réalisateur ne dure qu'un temps. Sinnerbrink écrit que « les images finales flottent dans une zone indéterminée entre imagination et réalité, qui est peut-être l’authentique dimension métaphysique de l'image cinématographique », il évoque aussi la possibilité que cette « dernière séquence comprend les images fantasmées par la conscience mourante de Diane, se concluant par le véritable moment de sa mort : l'ultime Silencio »[102]. Rita est la demoiselle en détresse et elle a absolument besoin de Betty, Betty la maîtrise comme si elle n'était qu'une poupée. En effet, il lui était reproché de ne pas avoir rendu une cassette VHS, du film Sabrina l’apprentie sorcière, louée en 1999 chez Movie Place, un vidéo-club à Norman, dans l’Oklahoma. Pour Stephen Holden du New York Times, « Mulholland Drive a peu à voir avec la vie amoureuse ou l'ambition professionnelle de n'importe quel personnage. La « réflexivité cinématographique » que l'on voit exprimée dans Mulholland Drive est présente dans Inland Empire, Lost Highway, Blue Velvet, ou encore Twin Peaks[143]. Le philosophe et théoricien du cinéma Robert Sinnerbrink constate de façon similaire que les images qui suivent le suicide apparent de Diane ébranlent l'interprétation « rêve et réalité ». Pour interpréter son personnage, Naomi Watts s'est inspirée de Doris Day, de Tippi Hedren et de Kim Novak ; elle remarque que Betty est une adepte de sensations fortes, une femme qui « se retrouve dans un monde auquel elle n'appartient pas et qui est capable de prendre une nouvelle identité, même s'il s'agit de celle de quelqu'un d'autre »[21]. Glenn Kenny, rédacteur de la critique du film pour l'édition américaine de Première, déclare que la relation entre Betty et Rita est « peut-être la relation amoureuse la plus saine et la plus positive jamais dépeinte dans un film de Lynch »[110] ; Thierry Jousse des Cahiers du cinéma écrit que l'amour entre ces deux femmes est « d'un lyrisme pratiquement sans équivalent dans le cinéma contemporain »[57]. Comptabilité En Ligne 2.0, comptabilité gratuite et rapide, récupération bancaire comprise, tableaux de bord, coffre fort numérique, entrez dans le 21ème siècle avec athén@ votre IA Camilla contraste fortement avec Diane, la première est plus sensuelle que jamais et semble avoir « aspiré toute vie hors de Diane »[113]. L'interprétation a cappella et en espagnol de Crying (qui devient Llorando) par Rebekah Del Rio est qualifiée de « scène la plus originale et la plus stupéfiante d'un film original et stupéfiant »[35] ; cette interprétation est « un spectacle qui vaut l'arrêt… sauf qu'il n'y a pas de spectacle pour lequel s'arrêter »[36]. Elles rentrent immédiatement chez la tante de Betty. Le critique du New York Times Anthony Oliver Scott réunit la thématique de la liberté interprétative et celle des dimensions sensible et inconsciente en écrivant que l’œuvre agit comme une « libération enivrante des sens, avec des instants d'autant plus puissants qu'ils semblent émerger de la nuit obscure du monde de l'inconscient. Avec les films de Lynch, le spectateur est toujours « un cran en retard par rapport à la narration » et par conséquent « la narration l'emporte sur la diégèse »[104]. Après de nombreuses tractations étalées sur une année et « des tonnes de fax », les droits sont obtenus par Studiocanal[13]. Une théorie propose ainsi que puisque Betty s'est insérée dans le système hollywoodien naïvement mais avec avidité, elle est devenue une « actrice complice » ayant « étreint la structure même qui » l'a détruite[103]. Sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film est « Garanti frais » à 82%[50]. »[N 2]. Camilla Rhodes ne se résume pas à un nom et à un visage sur une photo que des mafieux menaçants veulent faire figurer dans le film d'Adam. Rita est très reconnaissante pour l'aide que Betty [lui] a donnée donc je lui dis au revoir et bonne nuit, merci du fond du cœur, je lui donne un baiser, et puis une énergie nous emporte. On ressent l'histoire de Hollywood sur cette route. Steven Dillon effectue un commentaire qui compare les positions contrastées entre la nostalgie perceptible dans le film et la putréfaction de Hollywood : il affirme que Mulholland Drive est une critique de la culture hollywoodienne en tant que condamnation de la « cinéphilie », c'est-à-dire la fascination de la création cinématographique et de l'imaginaire qui y est associé[108]. » Ross remarque que certaines intrigues sont des impasses : « Peut-être qu'il s'agissait de restes du pilote que cela devait être à l'origine, ou bien ces éléments pourraient être les non sequiturs et le subconscient des rêves. Cette nouvelle édition inclut des interviews inédites avec des membres de l'équipe de tournage, des scènes supprimées et un extrait de l'ouvrage Lynch on Lynch de Chris Rodley[73]. En s'émancipant vis-à-vis de Camilla, c'est son conditionnement moral qui tue Diane[134]. Derrière le restaurant, un sans-abri, qui est peut-être aussi le personnage monstrueux qui avait fait s'évanouir de peur cet homme au début du film, est montré en possession de la boîte bleue. En 2008, la procédure aboutit à un arrêt de la cour de cassation définissant la copie privée comme une exception devant céder en cas d’atteinte portée à l’exploitation normale de l’œuvre[89]. Au lieu de se venger de la terrible humiliation que lui a fait subir Camilla, comme cela est suggéré dans la conversation que Diane tient avec le tueur à gages incompétent, un critique considère Rita comme la représentation vulnérable issue du désir de Diane pour Camilla[136]. L'American Film Institute, lors de sa remise de prix, le place parmi les quatre compositeurs de l'année[27] ; son nom est également présent lors de la cérémonie des BAFTA[28]. Naomi Watts et Laura Harring se sont exprimées dans différents médias quant à la relation qu'entretiennent leurs personnages à l'écran mais leurs propos sont divers voire contradictoires. »[107] Si Lynch met en avant la tromperie, la manipulation et les mauvais prétextes dans la culture hollywoodienne, il insuffle également une dimension nostalgique au film et reconnaît que le véritable art provient de ce cinéma conventionnel auquel il rend hommage à travers le choix d'acteurs chevronnés comme Ann Miller, Lee Grant et Chad Everett. Mulholland Drive est un film à énigme néo-noir américano-français écrit et réalisé par David Lynch et sorti en 2001. Neil Roberts du Sun et Tom Charity de Time Out souscrivent à la théorie selon laquelle Betty est la représentation par Diane d'une vie plus heureuse. Je vins à manquer d'argent et devins plutôt isolée. Les nouvelles scènes, d'une longueur cumulée de 50 minutes, sont tournées en octobre 2000[9],[19]. Cette position de supériorité serait alors un signe avant-coureur de la domination totale qu'exerce plus tard Camilla[35]. En entrant dans la pièce étroite où se tient l'audition, Betty est nerveuse, mais une fois face à son partenaire de jeu (Chad Everett), elle transforme le texte en une scène de puissante tension sexuelle qu'elle parvient à contrôler et à transmettre à tous ceux présents dans la pièce. David travaille à partir de son subconscient. Je pense que c'est à ce type que le public dit "Je suis comme toi en ce moment. La structure s'est dissipée, des scènes importantes et des pans de l'intrigue, et 300 copies de la mauvaise version ont été diffusées. David Roche estime que l'absence d'identité de Rita entraîne une rupture qui « survient non seulement au niveau du personnage, mais aussi au niveau de l'image ; l'usage d'effets spéciaux fragmentant leur image et réverbérant leur voix semble permettre à la caméra de communiquer l'état mental des personnages »[104]. Mulholland Drive est régulièrement considéré comme l'un des meilleurs films de David Lynch aux côtés d'Eraserhead (sorti en 1977) et de Blue Velvet (1986). Une des premières interprétations du film s'appuie sur l'analyse des rêves afin d'expliquer que la première partie de l’œuvre est rêvée par la véritable Diane Selwyn, qui a trouvé dans l'innocente et prometteuse « Betty Elms » son alter-ego onirique ; elle reconstruit son histoire et sa personnalité à la manière d'un vieux film hollywoodien. Cette absence de transition suggère que le ranch et le panneau Hollywood appartiennent à des univers distants spatialement et symboliquement. Le plan d'ouverture du film zoome sur un lit occupé par un dormeur inconnu : cela nécessite, selon la spécialiste de cinéma Ruth Perlmutter, de s'interroger sur le rapport à la réalité de ce qui suit[99]. « Je devais alors affirmer mes propres décisions à propos de ce que cela signifiait et de ce que traversait le personnage, de ce qui appartenait au rêve et ce qui était la réalité. Une interprétation différente encore fait exister Betty et Rita d'une part, Diane et Camilla d'autre part dans des univers parallèles qui communiquent parfois entre eux. Après l'abandon du projet par ABC, Pierre Edelman de la société française Studiocanal rencontre Lynch et lui demande s'il peut visionner la cassette du pilote. Dans le magazine Rolling Stone, Peter Travers écrit que Mulholland Drive « ravive le cinéma. En 2012, un ensemble de plusieurs centaines de critiques et de réalisateurs réunis par la revue britannique Sight and Sound élit Mulholland Drive parmi les cinquante plus grands films de l'histoire du cinéma[85]. Du contenu inédit accompagne cette édition : une introduction vidéo de Thierry Jousse ; un documentaire de 28 minutes intitulé In the Blue Box, qui présente une analyse du film par plusieurs réalisateurs et acteurs ; deux documentaires de 24 minutes chacun s'apparentant à des making-of (On the Road to Mulholland Drive et Back to Mulholland Drive) ; une interview de la productrice Mary Sweeney et deux du compositeur Angelo Badalamenti ; un livret de 20 pages contenant l'essai Mulholland and Drive d'Adam Woodward[72]. La dernière modification de cette page a été faite le 2 janvier 2021 à 17:27. Au Canada, la sortie a lieu le 26 octobre, le 21 novembre 2001 en France et le 9 janvier 2002 en Belgique[2]. » Presque immédiatement après avoir engagé Camilla, Adam se retourne et regarde fixement Betty. »[109]. LE SPI. La villa du réalisateur s'associe alors au traumatisme de Diane et la phrase « Il y a bien eu un accident à Mulholland Drive. Des indices visuels viennent étayer cette hypothèse, comme certains angles de caméra qui approchent leur visage au point qu'ils n'en forment presque qu'un seul. Cependant, Todd McGowan, auteur d'un ouvrage sur les thèmes dans les films de Lynch, considère que la première partie de Mulholland Drive peut s'entendre comme issue de l'imagination de Rita, jusqu'à ce que survienne Diane Selwyn ; Betty est alors vue comme un objet permettant à Rita de dépasser son anxiété vis-à-vis de sa perte d'identité[130]. La sortie nationale a lieu le 12 octobre 2001 aux États-Unis : le film est projeté dans 66 cinémas lors du premier week-end d'exploitation, puis dans 247 cinémas au cours de la semaine suivante[41],[3]. Après que Diane a tiré, le lit est recouvert de volutes de fumée, puis Betty et Rita se sourient mutuellement, enfin une femme perchée sur le balcon du Club Silencio murmure « Silencio » alors que l'écran redevient noir. Ce titre est-il mentionné à nouveau ? Lors du premier entretien, Watts portait un jean et était arrivée par avion de New York : Lynch lui demande de revenir le lendemain en « se faisant belle ». La villa de la tante Ruth est dépeinte de la même façon que l'univers des studios : la caméra effectue un zoom lent sur la porte de la villa puis sur celle des studios Paramount ; Betty est montrée s'enfuyant en courant des studios, puis Betty et Rita quittant Havenhurst en courant également. En plus des titres qui empruntent le nom de rues iconiques de Los Angeles, Mulholland Drive est « le seul récit de Lynch s'intéressant à ce qui a également retenu l'attention de Wilder : la putréfaction humaine dans une ville aux illusions mortelles »[35]. Dans le magazine New York, Peter Rainer n'est pas beaucoup plus convaincu : « Même si je le préfère à d'autres de ses foires imaginaires, ce film reste un voyage plutôt moribond. Dans le San Francisco Chronicle, Edward Guthmann évoque un film « exaltant […] grâce à ses images oniriques et à une imagination furieuse et souvent imprudente » mais qui reste inférieur à Blue Velvet selon l'auteur[47]. Cette édition est dépourvue de chapitrage Lynch considérant que cela « démystifie » l’œuvre, au même titre que les commentaires audio[66]. La déconstruction du mythe de Los Angeles utilise aussi le rapprochement des lieux. « Nous sommes partis du roman policier classique et nous lui avons ajouté l’Histoire », raconte Luis Sepúlveda dans ce documentaire sur les origines du polar sud-américain contemporain.Au fil d’entretiens avec les maîtres du genre - à commencer par le Cubain Leonardo Padura et le Mexicain Paco Ignacio Taibo II - se raconte en effet, en filigrane, le destin politique du continent. »[30]. ». Mon interprétation pourrait s'avérer complètement différente de celles de David et du public. Adam embrasse alors Camilla afin de montrer à l'autre acteur comment procéder, mais le baiser prend le pas sur le tournage quand Adam demande d'éteindre les projecteurs. Malgré les craintes du réalisateur quant à une potentielle démystification, un feuillet contenant « Les 10 clés de David Lynch pour percer les secrets du film » est inséré dans la boîte ; selon un critique ces indices pourrait en fait être de « fausses pistes »[67]. Cao Bang RC4 propose les témoignages exclusifs de survivants des colonnes Charton et Le Page et de soldats du Vietminh. Le critique Gregory Weight avertit le spectateur d'une interprétation cynique des événements racontés dans le film, il affirme que Lynch montre plus que « la façade et qu'il croit que seuls le mal et la tromperie se cachent derrière. Comme dans Lost Highway (1997) puis dans Inland Empire (2006), la structure narrative témoigne d'une certaine complexité qui laisse une forte place à l'interprétation et qui joue en quelque sorte avec le spectateur[141].

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