rôle de la russie dans la seconde guerre mondiale

rôle de la russie dans la seconde guerre mondiale

Aveugle, depuis 1933 plus que jamais, aux appétits territoriaux allemands, persécutant allègrement les populations, majoritaires, non-polonaises, elle tremblait que l’Armée rouge ne prît aisément le contrôle de ces territoires sis 150 km à l’Est de la « ligne Curzon » : cette limite ethnique entre Pologne et Russie avait été fixée en décembre 1919 par le Foreign Office, certain de chasser bientôt du pouvoir les bolcheviques et disposé à affecter cette zone aux « Blancs », puisque ceux-ci l’étaient à céder les richesses du Caucase (Bakou et Grozny) à la Royal Dutch Shell de Sir Henry Deterding : ce héraut de l’anticommunisme pétrolier, bailleur de fonds de tous les complots « tchétchènes » de l’entre-deux-guerres jusqu’à sa mort (4 février 1939) et grand fournisseur de pétrole au IIIème Reich, appréciait tant ce régime et ses chefs qu’il résidait à Berlin depuis sa retraite officielle de 1936. et Le Vatican, l’Europe et le Reich 1914-1944, Paris, Armand Colin, 2010, chap. http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du, http://www.metronews.fr/info/sondage-exclusif-8-mai-1945-a-qui-les-fra…, http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_nazis_en_Union_sovi%C3%A9tique, GlobalResearch Center for Research on Globalization. Please enter the subject. Palasse, Moscou, 14 mai 1940, 5 N, 581, SHAT, et Roberts, Soviet Union, p. 122-126. Sur le rôle de la Pologne, réf. [4] Sondages 1944-1945 et 2004, Lacroix-Riz, « Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique ». Digne émule de son « allié » allemand en matière d’antisémitisme, le chef du « régime des colonels polonais », le colonel Jozef Beck, petit télégraphiste d’Hitler et Ribbentrop auxquels il servait, entre autres, de délégué à et d’informateur sur la Société des Nations officiellement désertée par le Reich en octobre 1933, avait été la « hyène » ou le « vautour » (terme utilisé par toutes les chancelleries étrangères, dont l’Auswärtiges Amt, ministère des Affaires étrangères), complice du dépècement allemand de la Tchécoslovaquie de 1938. Pour la première fois, un groupe d’investisseurs vient d’acheter une centrale électrique en Sibérie pour le minage. Ils renouent en général avec la thèse, solidement établie entre la guerre et les années 1960, des prestigieux Lewis B. Namier, A.J.P. Elle aida les Einsatzgruppen SS chargés des « opérations mobiles de tueries » (Hilberg), comme celle du groupe C dans le ravin de Babi Yar, fin septembre 1941, dix jours après l’entrée de ses troupes à Kiev (près de 34 000 morts) : ce fut un des innombrables massacres perpétrés, avec des « auxiliaires » polonais, baltes (lettons et lituaniens) et ukrainiens[50], décrits par le poignant Livre noir sur l’extermination scélérate des juifs par les envahisseurs fascistes allemands dans les régions provisoirement occupées de l’URSS et dans les camps d’extermination en Pologne pendant la guerre de 1941-1945[51]. L’Allemagne ouvrit le conflit général le ler septembre 1939 en l’absence de l’Entente qui avait en septembre 1914 sauvé la France de l’invasion totale. Nos manuels, assimilant nazisme et communisme, surenchérissent sur les historiens d’Europe orientale recyclés à l’Ouest. [24] G. Roberts, The Soviet Union, p. 122-134 et 139, et Les guerres de Staline. [35] Foreign Relations of the United States (FRUS), The Conferences at Cairo and Tehran, 1943, Washington, US Government Printing Office, 1943, p. 457-891. Elle est sans rapport avec le tableau que dressent les sources originales du rôle joué par l’URSS dans la Deuxième Guerre mondiale. cit. Harriman, Moscou, 13 mars 1944, FRUS, 1944, IV, Europe, p. 951 (en ligne). »[33] Le Reich hitlérien, arrêté depuis l’été 1941 dans ses succès ininterrompus depuis 1938-1939, fut vaincu de 1943 à 1945 à l’Est, par la seule Armée rouge. Comme le rappelait en mars 1939 Robert Vansittart, sous-secrétaire d’État permanent du Foreign Office ‑ qui avait été aussi longtemps « Apaiseur » et germanophile que ses pairs : « La France n’aurait pas eu la moindre chance de survie en 1914, s’il n’y avait pas eu de front oriental. et « From détente to partition : Soviet-Polish Relations and the origins of the Nazi-Soviet pact, 1938-1939 » in Christoph Koch, éd., Gab es einen Stalin-Hitler-Pakt? www.globalresearch.ca contains copyrighted material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. [42] 292 000, Pieter Lagrou, in Stéphane Audoin-Rouzeau et al., dir., La violence de guerre 1914-1945, Bruxelles, Complexe, 2002, p. 322. Please re-enter recipient e-mail address(es). L’armée rouge, épurée après la répression, en juin 1937, du « complot Toukhatchevski » concocté par le Maréchal soviétique avec le haut commandement de la Wehrmacht, avéré et non forgé par Staline[29], progressait constamment. [20] Carley, 1939, p. 256-257; Finkel, Leibovitz et Lacroix-Riz, op. La Wehrmacht, fief pangermaniste qui avait été aisément nazifié et qui tenait « les Russes [pour] des “asiates” dignes du mépris le plus absolu »[45], en fut l’artisan essentiel : sa sauvagerie anti-slave, antisémite et antibolchevique, décrite au procès de Nuremberg (1945-1946), brièvement rappelée en Allemagne par des expositions itinérantes de l’extrême fin du 20e siècle[46] et désormais, France incluse, ensevelie dans le silence, priva l’URSS des « lois de la guerre » (conventions de La Haye de 1907). Soit l’équivalent des pertes américaines totales, « militaires uniquement », des fronts européen et japonais de décembre 1941 à août 1945 [42]. L’URSS se résigna à signer le pacte germano-soviétique du 23 août 1939 qui l’épargnait provisoirement[8]. Selon Jean-Jacques Becker, « mise (sic) à part qu’elle s’est déployée sur des espaces bien plus vastes, mis à part le coût extravagant des méthodes de combat surannées de l’armée soviétique, sur un plan strictement militaire, la Seconde Guerre a été plutôt moins violente que la Première »[43]. [17] Lettre D. 463 à Guy de la Chambre, ministre de l’Air, Moscou, 29 août 1939, 7 N, 3186, SHAT. Munich, 30 septembre 1938. L’armée rouge, épurée après la répression, en juin 1937, du « complot Toukhatchevski » concocté par le Maréchal soviétique avec le haut commandement de la Wehrmacht, avéré et non forgé par Staline[29], progressait constamment. [39] FRUS. La Pologne avait saisi aux Soviets en 1920-1921 avec l’aide militaire française (Maxime Weygand, aidé notamment de De Gaulle) la Galicie orientale de l’ancien empire russe, peuplée d’Ukrainiens et de Biélorusses (l’actuelle Ukraine occidentale). Mais il fallut compter avec les conséquences de court terme de Stalingrad, où s’étaient affrontés depuis juillet 1942 « deux armées de plus d’un million d’hommes ». Londres et Paris continuant à cajoler Berlin[13], l’Union Soviétique refusait d’« être impliquée toute seule dans un conflit avec l’Allemagne » : c’était sa seule préoccupation, comme l’avoua, en mai 1939, Lord Halifax, secrétaire au Foreign Office et parangon de l’Apaisement britannique[14]. Après un 60e anniversaire historiquement aventuré du débarquement anglo-américain en Normandie et un 70e pire encore, rappelons que l’effort militaire fut depuis juin 1941 quasi uniquement soviétique. Le prétendu « endiguement » (Containment) de la « Guerre froide » fut en réalité et d’emblée un « refoulement » (roll back), aujourd’hui éclairé par des travaux scientifiques. L’ensemble des milieux « bien informés », militaires et civils, partagea ce jugement, et au même moment[28]. Eine Gesamtdarstellung der nationalsozialistischen Judenverfolgung, Munich, Piper Verlag, 1998; Vidal, Les historiens. »[24]. Français et Anglais ne manqueraient pas d’observer, après coup, que l’Armée rouge n’était entrée en Pologne (le 17 septembre 1939) qu’après la défaite officielle de celle-ci, puis en Bessarabie et dans les Pays Baltes qu’en juin 1940, après la Débâcle de la France[19]. Les gains de Yalta engrangés sur le papier seraient donc promptement remis en cause, à commencer par le principe de 10 milliards de dollars de « réparations », soit 50% du total (pour des pertes estimées à plusieurs centaines de milliards, entre 200 et 600). Nos manuels, assimilant nazisme et communisme, surenchérissent sur les historiens d’Europe orientale recyclés à l’Ouest. Celle-ci avait secondé le Reich dans son plan d’assaut maritime contre l’URSS en signant avec lui « le traité naval » du 18 juin 1935 : autorisant la construction d’une marine de guerre allemande égale à 35% de la britannique, cet accord bilatéral avait laissé à l’Allemagne « les mains libres » en Baltique (Finkel et Leibovitz). [37] Tél. Le Vatican, meilleur réseau de renseignement mondial, s’alarma début septembre devant l’ambassadeur de France des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt »[27] : il situa donc « le tournant de la guerre » avant l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou (fin octobre) et bien avant Stalingrad. Celle-ci avait secondé le Reich dans son plan d’assaut maritime contre l’URSS en signant avec lui « le traité naval » du 18 juin 1935 : autorisant la construction d’une marine de guerre allemande égale à 35% de la britannique, cet accord bilatéral avait laissé à l’Allemagne « les mains libres » en Baltique (Finkel et Leibovitz). Le 22 juin 1941, le Reich lança l’attaque qu’annonçait depuis septembre 1940 l’entassement de ses troupes en Roumanie « satellite », connu de toutes les capitales étrangères – et de l’URSS, Staline inclus : le dernier ouvrage de Roberts fait définitivement litière de la légende du Staline sidéré et paralysé par l’assaut de son cher Hitler. Inscrivez vous et recevez par courriel nos articles de la semaine. Sciences -- Aspect politique -- 20e siècle. [17] Lettre D. 463 à Guy de la Chambre, ministre de l’Air, Moscou, 29 août 1939, 7 N, 3186, SHAT. Taylor, The origins of the Second World War, Middlesex, Penguin Books,1961; Alexander Werth, La Russie en guerre, 2 vol., Paris, Stock, 1964 (réédition, Paris, Tallandier, 2011). Après des mois de tergiversations insultantes pour les Russes et mortelles pour les frontières des pays d’Europe, Londres et Paris déléguèrent face aux chefs militaires soviétiques l’amiral britannique Reginald Drax et le général français Joseph Doumenc. Ces deux officiers obscurs, « demandeurs » partis « les mains vides » (Doumenc) par un navire marchand fort lent (cinq jours de traversée), avaient reçu pour mission de faire porter aux Soviets seuls le chapeau de « la farce de Moscou » : l’objectif était, se flattait Londres, à l’heure où le Reich massait ses troupes aux frontières de la Pologne pour l’assaut imminent, de « laisser l’Allemagne sous la menace d’un pacte militaire anglo-franco-soviétique et gagner ainsi l’automne ou l’hiver en retardant la guerre ». Ce prudent retrait japonais libéra l’URSS de son obsession, depuis l’attaque contre la Mandchourie (1931) puis toute la Chine (1937), d’une guerre sur deux fronts[32]. [26] Annexe au rapport 556 de Doyen à Koeltz, Wiesbaden, 16 juillet 1941, W 3, 210 (dossier Laval d’instruction de la Haute Cour de Justice), AN. Son inlassable vindicte contre Prague ‑ la même que celle de son chef et prédécesseur Pilsudski ‑ avait valu à la Pologne le pourboire, fugace, de l’octroi du territoire silésien de Teschen arraché à la Tchécoslovaquie après Munich : la récompense de ses méfaits dura moins d’un an, jusqu’à l’invasion allemande. Lettre ouverte de Léon Landini aux dirigeants des associations se réclamant de la mémoire de la résistance et de la déportation. La conférence de Yalta qui, en février 1945, représenta l’acmé, très provisoire, des acquis de l’URSS, belligérant décisif, ne résulta pas de la ruse de Staline spoliant la Pologne martyre contre un Churchill impuissant et un Roosevelt mourant, mais du rapport de forces militaires du moment[39]. Celle-ci eut lieu, en l’absence des Soviétiques, le 2 mai 1945[40]. Or cette clause constituait la condition géographique sine qua non de son intervention, puisque l’URSS n’avait pas de frontière commune avec l’Allemagne du traité de Versailles. [45] Rapport 1103 de l’attaché militaire français Henri-Antoine Didelet, Berlin, 12 décembre 1938, 7 N, 3097, SHAT. Le bilan de l’opération Sunrise, exemple le moins mal connu de tentatives de retournement des fronts qui se succédaient sans répit depuis 1943, dans l’alliance « Occident »-Reich contre les Soviets et avec une intensité fébrile depuis 1944, ulcéra Moscou. Fut ainsi confirmé dès l’invasion le jugement que portait Palasse depuis son arrivée (fin 1937) et surtout depuis 1938 sur « la situation morale » et la puissance militaire soviétiques. et « From détente to partition : Soviet-Polish Relations and the origins of the Nazi-Soviet pact, 1938-1939 » in Christoph Koch, éd., Gab es einen Stalin-Hitler-Pakt ? [34] M. L. Tamarchenko, 1967, et L. Martel, 1979, cités par Susan J. Linz, « Foreign aid and Soviet postwar recovery », The Journal of Economic History, v. XLV, n° 4, décembre 1985, p. 949. Sur le rôle de la Pologne, réf.

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