le droit de punir philosophie
<< /Contents 52 0 R /MediaBox [ 0 0 392 642 ] /Parent 4 0 R /Resources 53 0 R /Type /Page >> Alors que la vengeance est sujette à l'excès, à l'arbitraire, à la surenchère, la justice est souci de la juste mesure. NB : Le débat autour de l'impunité des mineurs s'étaye, pour la raison, sur ces deux ordres de justification. A quoi sert il de punir ?. << /A << /S /URI /Type /Action /URI (https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/) >> /Border [ 0 0 0 ] /Rect [ 498 698.1163 578 733 ] /Subtype /Link /Type /Annot >> 6 0 obj jusqu’à les méconnaître?) << /Count 29 /Kids [ 5 0 R 6 0 R 7 0 R 8 0 R 9 0 R 10 0 R 11 0 R 12 0 R 13 0 R 14 0 R 15 0 R 16 0 R 17 0 R 18 0 R 19 0 R 20 0 R 21 0 R 22 0 R 23 0 R 24 0 R 25 0 R 26 0 R 27 0 R 28 0 R 29 0 R 30 0 R 31 0 R 32 0 R 33 0 R ] /Type /Pages >> endobj Il y a une chose que je ne comprends pas dans votre plan. << /Annots [ 34 0 R 35 0 R 36 0 R 37 0 R 38 0 R 39 0 R 40 0 R 41 0 R ] /Contents 42 0 R /MediaBox [ 0 0 612 792 ] /Parent 4 0 R /Resources << /Font 43 0 R /ProcSet [ /PDF /Text /ImageB /ImageC /ImageI ] /XObject << /FormXob.c5aebb215a61d05bdbf833570a65bc18 44 0 R /FormXob.fe552d27bbc88226553cf9e9a03e3a8b 45 0 R >> >> /Rotate 0 /Trans << >> /Type /Page >> 21 0 obj endobj Votre souci de dessiner des « frontières », souci prégnant au vu de votre dernier message, vous réserve le beau rôle: celui de la professeur de philosophie qui dispense un enseignement de qualité animé de ce « leitmotiv » qu’est l’éducation libérale des élèves que vous avez en charge. La deuxième conséquence est que le souverain, qui représente la société même, ne peut que faire les lois générales, auxquelles tous doivent être soumis, mais qu’il ne lui appartient pas de juger si quelqu’un a violé ces lois. Là est la première difficulté. << /Contents 84 0 R /MediaBox [ 0 0 396 645 ] /Parent 4 0 R /Resources 85 0 R /Type /Page >> Son problème est de rétablir l'équilibre en proportionnant la sanction à la faute. stream Mais pour restituer et situer la position de Nietzsche sur cette question, faut-il nécessairement écrire des aphorismes? Risque dont il est vrai que vous vous êtes d’emblée écarté dés l’introduction: »N’est-il pas non moins juste d’en justifier rationnellement le principe? endobj Tragique conséquence à laquelle conduit la subversion de la fonction judiciaire par la fonction policière. Aristote appelle justice corrective, la justice qui s'exerce lorsque le rapport de droit entre les personnes a été rompu. Au tribunal de la raison, c'est-à-dire du souci de la proportionnalité et de l'égalité, le crime appelle la condamnation à mort. Son traité Des Délits et des peines, publié anonymement en 1764, en critiquant le droit pénal sous l’Ancien Régime, fonde le droit moderne. endstream << /A << /S /URI /Type /Action /URI (https://doi.org/10.7202/017229ar) >> /Border [ 0 0 0 ] /Rect [ 57.136 579.9 178.584 589.5 ] /Subtype /Link /Type /Annot >> De là le caractère idéologique de ce droit; c'est le détenteur du pouvoir qui décide, en dernière instance, de son contenu9. II) Ce qui rend illégitime le droit de punir. Oui le ressentiment, l’esprit de vengeance sont des affects pré-moraux, oui la punition a d’abord été compensation. << /Contents 46 0 R /MediaBox [ 0 0 397 645 ] /Parent 4 0 R /Resources 47 0 R /Type /Page >> 2018. C. Castoriadis. Un plan, fût-il détaillé, pointe les analyses qu’il faudra approfondir. Le droit de la force peut donc seul autoriser un juge à infliger une peine à un citoyen, lorsqu’on doute encore s’il est innocent ou coupable. Il médiatise le rapport des volontés particulières par une instance tierce à la fois commune et transcendante au plaignant et à l'accusé. endobj Ex : un meurtre a été commis. 26 0 obj Bonjour, Sa fonction n’est pas, comme je l’entends souvent, de prendre parti, elle est de s’élever à la perspective justifiant la première ET la seconde partie. Mais lorsque il s’agit d’envisager l’illégitimité du droit de punir, vous n’invoquez pas ces deux auteurs et vous développez seulement « ce qui rend illégitime » le droit de punir, étant entendu, qu’il ne l’est qu’occasionnellement. endobj endobj endobj Beccaria défend la proportionnalité des peines et leur définition selon le type de délit ou crime commis, pour remédier à la multiplicité des lois existantes et à l’arbitraire des puissants. Propulsé par WordPress - Thème « Misty Look » par Sadish. On punit pour le bien de la victime et aussi pour le bien du coupable. Que l’exercice dialectique soit mis au service d’une position partisane dans la sophistique aux yeux de Platon, c’est également ce que je vous concèderai avec d’autant plus d’empressement que Barbara Cassin a, je crois, largement prouvé, à quel point, le meilleur des sophistes, dans cette perspective, est Socrate. Les autorités à qui on a confié le pouvoir de punir sont gardiennes de promesses. Par le pouvoir judiciaire, la société se donne les moyens de contraindre les individus à faire leurs devoirs en respectant la loi. http://www.reseau-canope.fr/climatscolaire/fileadmin/user_upload/outilspdf/guide_justice_scolaire.pdf endobj La punition est pour Kant un impératif catégorique parce que la Justice est notre vocation éthique. 19 0 obj Ce tiers est le magistrat, dont les sentences doivent être sans appel, et qui doit simplement prononcer s’il y a un délit ou s’il n’y en a point. Principes de la philosophie du droit. L'utilitarisme porte atteinte à la dignité de la personne qui n'est plus traitée comme une fin en soi. Le fondement et la légitimité du droit de punir Tout homme, dans son enfance, a pu faire l'expérience de la punition, que ce soit à la maison ou à l'école. les analyses de Nietzsche qui s’appuient sur celles d’ Albert H Post prouvent que c’est seulement « sur le tard » que la punition s’est justifiée de la nécessité de droit d’imposer au délinquant ce statut d’être libre dont il s’est dépris par son acte. L’exigence philosophique ne me semble pas réservée aux professeurs de Philosophie mais à toutes celles et à tous ceux qui, en abordant une question prennent « réellement » le risque de penser différemment à la fin de leur travail de ce qu’ils concevaient au début comme « juste ». endobj De ce point de vue, il me semble que la formulation qui clôt votre réponse est particulièrement juste et édifiante. http://www.reseau-canope.fr/climatscolaire/fileadmin/user_upload/outilspdf/guide_justice_scolaire.pdf, Présentation du chapitre XIX: Droit et Justice. Votre approche de la question du droit de punir, cependant, me laisse plus réservé, pour des raisons semblables sur le fond à celles déjà exprimées par votre interlocuteur lors du précédent échange. 1. Bien à vous. stream << /Contents 70 0 R /MediaBox [ 0 0 390 641 ] /Parent 4 0 R /Resources 71 0 R /Type /Page >> endobj Le droit ou la légalité, c'est-à-dire le droit de punir que détient l’autorité politique.3. Une punition doit être juste avant de se préoccuper d'être utile. Il n'y a de droit de punir qu'autant que ce droit se fonde sur un devoir. » Ce que vous appelez « sens des ambiguïtés » se réduit pour moi à la nécessité faussement impérative et contestable d’un consensus. Bref je ne comprends pas pourquoi vous ne faites que « mentionner » deux auteurs (Nietzsche et Foucault) qui, que l’on soit ou non d’accord avec eux, ont exploré plus qu’aucun autre la réponse négative à la question posée. endobj Identité: II) le problème psychologique et social. N'y a-t-il pas là une sorte d'aporie, tant il est vrai que l'exigence morale nous fait obligation de promouvoir le bien et d'éviter le mal ? C’est le propre de la sophistique telle que Platon la pense. 3 0 obj 24 0 obj Désolidarisée de son fondement moral, la punition se ramène à une simple technique de pouvoir c'est-à-dire à de la violence institutionnelle. << /Metadata 3 0 R /PageMode /UseNone /Pages 4 0 R /Type /Catalog >> << /Contents 100 0 R /MediaBox [ 0 0 397 645 ] /Parent 4 0 R /Resources 101 0 R /Type /Page >> 37 0 obj III) Dépassement: Il n'y a de droit de punir que fondé sur un devoir. Merci pour ce sympathique message et pour le lien que vous indiquez. endobj PB : L'utilité sociale suffit-elle à faire un droit ? << /Contents 96 0 R /MediaBox [ 0 0 395 644 ] /Parent 4 0 R /Resources 97 0 R /Type /Page >> << /Contents 80 0 R /MediaBox [ 0 0 394 643 ] /Parent 4 0 R /Resources 81 0 R /Type /Page >> Si c'est là la base réelle et cachée du droit de punir, … Cf. Dès que j’en aurai le loisir, je me pencherai sur la question. Bien à vous. La légitimité, qu’il est rigoureusement interdit de confondre avec la simple légalité.En effet, dès lors que l’on cherche à justifier le droit de punir, on quitte le plan de la simple légalitépour aborder celui de la légitimité. Droit et morale. endobj Vous dites que les analyses de Foucault et de Nietzsche sont d’une redoutable pertinence. S’il est certain, il ne doit être puni que de la peine fixée par la loi, et la torture est inutile, puisqu’on n’a plus besoin des aveux du coupable. 1 0 obj Les analyses de Nietzsche, de Foucault, sont ici d'une redoutable pertinence. Dans cette perspective, le droit de punir ne repose que sur le fond physique de cette logique de la compensation et l’expression est finalement impropre puisque c'est la notion même de "droit" qui se voit remise en cause, nous n’avons pas le droit de punir, nous en avons « l’instinct ». 23 0 obj -La dégradation de l'autorité en pouvoir. Le droit de punir . Ainsi ni la condamnation à mort du meurtrier, ni son incarcération ne constituent au sens propre une réparation. endobj Mon intention n’est pas d’intervenir dans une discussion que vous ne souhaitez pas poursuivre , mais d’attirer votre attention sur la possibilité d’une justice découplée d’un autorité coercitive ( ce qui tend , bien sûr , à remettre en question en son principe le droit de punir) telle que pratiquée dans les cercles restauratifs . 31 0 obj Si ce que vous appelez « être partisan »revient à préférer parfois son assoupissement, je veux bien l’être et je confesse me faire une profession de foi d’avertir sans me lasser mon entourage contre la possibilité qu’il existe une « idéologie de la justice »à laquelle il convient précisément d’opposer l’exigence « neutre » et clandestin d’un exercice « périlleux » de la Philosophie. (Voir en ce sens que la formule « œil pour œil, dent pour dent » n'est pas comme on se plaît à le dire la formule de la vengeance mais l'impératif de proportionner la sanction à l'offense. endobj Que le mythe ait précédé la rationalité est précisément ce qui doit constamment maintenir en éveil dans mon esprit et dans mon attitude une sorte de vigie, un petit démon (pourquoi pas), qui tirerait la sonnette d’alarme à chaque fois que naîtrait en moi la suspicion d’une rationalité aussi « auto-fondatrice » que le mythe (à moins que l’on tienne pour acquise l’idée selon laquelle une dissertation de philosophie est un exercice performatif). << /Contents 60 0 R /MediaBox [ 0 0 390 641 ] /Parent 4 0 R /Resources 61 0 R /Type /Page >> << /Contents 66 0 R /MediaBox [ 0 0 393 643 ] /Parent 4 0 R /Resources 67 0 R /Type /Page >> Au fond l'enjeu de cette question n'est-il pas de comprendre que renoncer à punir serait aussi condamnable moralement que punir sans scrupules et pour de mauvaises raisons? Jean-François Braunstein. » endobj « Pour une dent pas plus qu'une dent »). La définition d'un châtiment ne peut être que contingente et arbitraire. Les pédagogues sont gardiens de la promesse de porter les mineurs qui leur sont confiés à la majorité intellectuelle et morale. I) La légitimité du droit de punir. Et pourtant réparation est demandée, et par la victime ou sa famille, et par la société, c'est donc que celle-ci est de l'ordre du symbolique, voire du magique. La philosophie devenue folle. Il ne convient pas de méconnaître le versant trouble des pratiques punitives. << /Contents 58 0 R /MediaBox [ 0 0 390 641 ] /Parent 4 0 R /Resources 59 0 R /Type /Page >> endobj Le juge doit « rendre justice » comme on dit. << /Contents 50 0 R /MediaBox [ 0 0 389 640 ] /Parent 4 0 R /Resources 51 0 R /Type /Page >> Qu’est-ce que la philosophie? 42 0 obj endobj Les valeurs au nom desquelles on punit doivent être universalisables en droit. La justice corrective est l'institutionnalisation du droit de punir. << /Contents 74 0 R /MediaBox [ 0 0 395 644 ] /Parent 4 0 R /Resources 75 0 R /Type /Page >> ��G�U���XZ ����酓��ދ���Z7�a�J�������qV�OKծ�ȣ6m� ��R.j. La punition est-elle légitime ou ne se métamorphose-t-elle pas en vengeance ? Il est très facile de se draper dans la pose du philosophe hostile « par principe » aux institutions et c’est faire gravement injure à Nietzsche que de situer ce philosophe à la source d’un tel esprit de contestation. (Cf. Le fondement du droit de punir Beccaria, Des Délits et des peines, 1764 Cesare Beccaria est un philosophe milanais. Il y a quelque chose de commun au sort réservé à Damiens en 1757 et le délinquant auquel on applique une peine d’autant plus forte qu’il est récidiviste car c’est le même vice de forme qui est alors à l’oeuvre, celui d’une justice qui s’auto-légitime (je serai tenté de dire: « impunément ») dans la marque, la violence et le décuplement de la sanction. endobj Le droit de punir est inséparable de tout contrat social conforme de la démocratie. 22 0 obj 39 0 obj Ils s’imaginaient, dans un orgueil stupide, que Dieu, sans cesse occupé des querelles humaines, interrompait à chaque instant le cours éternel de la nature, pour juger des procès absurdes ou frivoles.
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