dalmatie province romaine
Par exemple, Lucius Plotius Pegasus est gouverneur de la province sous Vespasien. L'historien Danijel Dzino définit la Dalmatie comme un espace compris entre le fleuve Sava (ou le fleuve Drava) et la mer Adriatique. Lors des invasions germaniques du IVe siècle, la Dalmatie devient le refuge de ce qui reste de l’armée romaine d’Illyrie et le dernier lien terrestre entre l’empire d’Occident et l’Empire romain d’Orient. Enfin les Slaves, population originaire du nord de la mer Noire, arrivent en Dalmatie certainement au début du VIIe siècle. L’étroite collaboration entre les deux entités politiques s’exprime notamment par l’accession de Tomislav Ier au poste de proconsul byzantin disposant du contrôle des cités-Etats de Dalmatie[1]. Durant le IIIe siècle, la Dalmatie semble être le cœur de l'Illyricum, ensemble s'étendant du Danube aux mers Adriatique, Ionienne, Égée et Noire, et concentrant d'importantes armées. : […] Pour l'Empire romain d'Orient, leur arrivée est providentielle dans leur lutte contre les Avars (qui mènent de nombreuses attaques dans la région). : […] En -168, le consul romain Paul Émile le Macédonien bat le royaume de Macédoine et ses alliés les rois Illyriens. En 799, Charlemagne envahit la Dalmatie, la contestant aux Byzantins, et la conquiert définitivement en 803. Même après le départ des légions vers les provinces frontalières du Danube, Pannonie et Mésie, la Dalmatie conserva son statut de province impériale confiée à un ancien consul. D'autres réfugiés dalmates s'installent sur un îlot facile à défendre, contribuant à la fondation de Raguse (Dubrovnik). La victoire carolingienne sur les Avars (en 803), situés alors en Pannonie ne signifie pas la disparition des Avars, mais seulement marque la fin de leur pouvoir politique en Dalmatie. En effet dès la fin du VIIIe siècle — alors que la Dalmatie était jusque là majoritairement l’objet des influences de l’Empire romain d’Orient et du Khaganat avar — la majeure partie du territoire passe sous domination franque en 803. Nous pouvons penser que cette ethnogenèse des Croates est également orientée par les différentes interactions avec les populations frontalières. Il est également avancé que les Slaves vouent des cultes aux rivières et aux nymphes, et pratiquent des actes sacrificiels[9]. Cette ethnogénèse est accompagnée par un mouvement de statogenèse initié au IXe siècle. Le mathématicien et astronome Roger Josip Bošković (1711–1787), né à Raguse (Dubrovnik), a fait ses premières études dans cette ville mais la plus grande partie de sa carrière s'est déroulée à l'étranger. Ils légitiment cette proclamation par l'appartenance de la Krajina, à l'époque autrichienne, aux confins militaires des Habsbourg, à majorité serbe (bien que la Dalmatie et Knin n'en aient pas fait partie). En 799, Charlemagne envahit la Dalmatie, la contestant aux Byzantins, et la conquiert définitivement en 803. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. Une route dessert tout le littoral et se prolonge, à travers le Monténégro, vers la Serbie et la Macédoine du Nord. Les Dinarides stricto sensu ont une façade maritime le long de la mer Adriatique, de climat méditerranéen et de sous-sol essentiellement calcaire, de sorte que s'y développe dans d'excellentes conditions le relief karstique. Ce mouvement commence dans la décennie 790 qui aboutit en 796 par la victoire du roi Pépin d’Italie (fils de Charlemagne) sur le second Khaganat avar. À partir du IIe siècle, l'urbanisation, la romanisation puis la christianisation des Illyres progressent, et la région devient une place importante de l'empire, constituant, avec la Rhétie et le Norique la liaison incontournable entre l'Italie et les frontières danubiennes. Or ce personnage a pu être assimilé à Cadolah (mort en 819)[1]. Toutefois, sous le régime vénitien, la langue croate a pu se développer en Dalmatie (y compris dans les îles) au même titre que l'italien, et des écoles, des publications y ont vu le jour. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. Entre 1945 et 1950, la minorité italienne est expulsée vers l'Italie (environ 30 000 dont 20 000 de la ville de Zadar). Ces individus ont été impliqués dans le système politique de la périphérie carolingienne avant 828. globalquiz.org. En 1816 la présence italienne dans la région était estimée à 20 %, en 1865 elle n’était plus que de 12,5 %[12]. Après la chute de la République vénitienne en 1797, pendant la Révolution française, la Dalmatie devient possession des Habsbourg d'Autriche par le traité de Campo-Formio. (1068-1116) roi de Hongrie (1095-1116) roi de Croatie et Dalmatie (1102-1116), https://www.universalis.fr/encyclopedie/dalmatie/, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Il a été apprenti de Squarcione à Padoue de 1456 à 1459, puis est retourné en Dalmatie. « DALMATIE », Encyclopædia Universalis [en ligne], Toutefois, l'étymologie du nom est toujours discutée. Il n'est donc pas correct de parler d'un peuple "croate" avant cette époque. D'autres linguistes affirment que la romanisation des Illyriens, pendant la domination romaine (qui dure ici près de mille ans, de -219 jusqu'au VIIe en comptant l'Empire romain d'Orient), a abouti à l'apparition du dalmate, une langue romane aujourd'hui disparue, tandis que l'albanais, lui, proviendrait du substrat thraco-dace, non romanisé et non illyrien, des langues paléo-balkaniques[3]. Le remodelage des provinces sous la tétrarchie conserva la Dalmatie en une seule province. En 819, l'Empire carolingien envoie une armée contre une rébellion (rébellion de Ljudevit) menée par Ljudevit Posavski, qui était un duc vassal en territoire de Pannonie inférieure (entre la Drava et la Sava) - mais la répression militaire de la révolte est un échec. C'est ainsi que le peintre Juraj Culinovic né en 1436/7 et mort en 1504, est connu en Italie sous le nom de Giorgio Schiavone. De sorte que l’on observe, dès le VIe siècle, des flux migratoires slaves en direction de l’Europe centrale et des Balkans. De nombreux Vénitiens s'installent durant cette période dans les ports et les îles de la Dalmatie. L’invasion franque des cités côtières dalmates au début du IXe siècle provoque une guerre avec l’Empire byzantin, qui ne se résout qu’en 812 par la Paix d’Aix-la-Chapelle. Elle voit le passage des candidats à l’empire d’Occident soutenus par Constantinople (Valentinien III, Anthémius, Julius Nepos), avant d'être annexée par Odoacre, vainqueur du comte Ovida en 481–482. Lire la suite, Neveu et successeur de saint Ladislas, Kálmán I er (Koloman, Coloman) appartient à la dynastie nationale des Arpadiens. Lire la suite, Dans le chapitre « La formation de la Yougoslavie » Puis les Avars, population nomade originaire de l’Altaï (en Russie actuelle) remplacent dès 568 les Lombards et s'installent en Pannonie. Or ce personnage a pu être assimilé à Cadolah (mort en 819). En 1944–1945 les partisans yougoslaves reprennent la Dalmatie aux Oustachis d'Ante Pavelić. Son importance stratégique s'était aussi réaffirmée puisque les Barbares avaient traversé les provinces frontières pour parvenir en Italie. Ce palais fut à l'origine de la ville de Split. Encerclée par l'Armée de la République de Croatie et par les troupes du Conseil croate de défense de Bosnie-Herzégovine (HVO), la "République serbe de Krajina" tombe (non sans morts) au cours d'une offensive menée en 1994-1995. Encerclée par l'Armée de la République de Croatie et par les troupes du Conseil croate de défense de Bosnie-Herzégovine (HVO), la République serbe de Krajina tombe (non sans morts) au cours d'une offensive menée en 1994-1995. Des populations slaves de plus en plus nombreuses s'installent dans l'arrière-pays de la Dalmatie au VIIe siècle et s'organisent en sklavinies, fédérées en une principauté de Dalmatie (source ?). Sont originaires de Dalmatie l’empereur romain Carus (282-283), né à Narona selon certains auteurs, ses fils et successeurs Carin (283-285) et Numérien (283-284), et l’illustre Dioclétien, empereur de 284 à 305. J.-C. Création 107 ap. En -229 et -228, la flotte romaine combat les pirates illyriens qui s’abritent dans les multiples îles de cette région, et à partir de -219, les Romains prennent le contrôle de la côte dalmate pour garantir leur sécurité en mer Adriatique. À partir du IIe siècle, l'urbanisation, la romanisation puis la christianisation des Illyres progressent, et la région devient une place importante de l'empire, constituant, avec la Rhétie et le Norique la liaison incontournable entre l'Italie et les frontières danubiennes. Carte du territoire avare et de sa zone d'influence (. La Dalmatie s'étend sur tout ou partie de quatre comitats croates : ceux de Zadar, de Šibenik-Knin, de Split et de Dubrovnik-Neretva. Le dalmate comprenait plusieurs dialectes. Elle est traversée par les Alpes dinariques et comporte en outre de nombreuses îles, de l'île de Pag, au nord-ouest, jusqu'à Dubrovnik et à la baie de Kotor (Monténégro) au sud-est. L'Empire carolingien domine alors la majorité du territoire, et l’Empire romain d’Orient conserve une souveraineté sur certains espaces côtiers de Dalmatie : sur trois îles (Osor, Krk et Rab) et sur cinq cités (Zadar, Trogir, Split, Dubrovnik et Kotor)[1]. La bauxite locale est traitée par l'usine d'aluminium de Šibenik. Elle voit le passage des candidats à l’empire d’Occident soutenus par Constantinople (Valentinien III, Anthémius, Julius Nepos), avant d'être annexée par Odoacre, vainqueur du comte Ovida en 481–482. En effet, cette fontaine baptismale viendrait vers 800 commémorer le baptême du knez Višeslav. Les mines d’or et d’argent contribuent à la prospérité de la Dalmatie. La langue dalmate, en revanche, n'était pas enseignée et a fini par dispaître. En 535, l’empereur byzantin Justinien Ier envoie le général Bélisaire contre le royaume Ostrogoth d’Italie. Très intéressant! De nombreux officiers originaires de ces régions jouèrent un rôle important dans la défense de l'empire lors de la crise du IIIe siècle : l'importance politique de la Dalmatie grandissait. Les Croates sont des Slaves aux limites de la chrétienté (voire des païens) pour les Francs, et ce sont des populations chrétiennes (selon le rite latin) imprégnées d’une culture franque pour les autres Slaves[1]. Région du massif montagneux à l’E. De plus, nous savons que depuis le IVe siècle la ville d’Aquilée située au sein de la marche du Frioul (Empire carolingien) est le siège du patriarcat d’Aquilée, qui est un important centre de christianisation pour l’Italie nord-orientale et la Dalmatie. Le royaume de Croatie, incluant la Dalmatie continentale, eut plusieurs capitales successives : Biaći, Nin, Biograd, Šibenik, Knin, Split, Omiš, Klis et Solin. D'autres réfugiés dalmates s'installent sur un îlot facile à défendre, contribuant à la fondation de Raguse (Dubrovnik). L'Autriche, plus encore que Venise, y favorise le développement de la culture croate, d'autant qu'elle y voit un moyen de limiter l'irrédentisme des Italiens de la côte. Dioclétien se fit construire près de Salone un vaste palais fortifié sur la côte Dalmate, où il se retira en 305 après son abdication. Le mathématicien et astronome Roger Josip Bošković (1711–1787), né à Raguse (Dubrovnik), a fait ses premières études dans cette ville mais la plus grande partie de sa carrière s'est déroulée à l'étranger. Dans une société de plus en plus imprégnée par la culture de l’Occident chrétien, ces élites ont tenté de mettre en évidence une identité ancienne qui les différencie des Francs, pour légitimer leur pouvoir. Le nom de Dalmatie provient de la tribu antique des Dalmates, apparentée aux Illyriens et aux Pannoniens, dont la cité principale était la ville de Delminium, à proximité de l'actuelle ville de Tomislavgrad, en Bosnie-Herzégovine. Au IXe siècle on observe l’émergence d’identités nouvelles à la fois sur le plan politique et religieux. Dioclétien se fit construire près de Salone un vaste palais fortifié sur la côte Dalmate, où il se retira en 305 après son abdication. Il s'agit de la seule source écrite dont nous disposons pour situer l'arrivée des Slaves en Dalmatie au VIIe siècle. De nombreux Vénitiens s'installent durant cette période dans les ports et les îles de la Dalmatie. Procope de Césarée dans De bello gothico (III, 14) nous informe au VIe siècle, que les Slaves (dont sont issus les Croates) pratiquent un polythéisme. On peut parler de réelles convergences entre l'illyrisme de Gaj, le croatisme de […] Progressivement, la langue slave méridionale du centre-ouest des Balkans se diffuse. Ces knèzes règnent sur des populations « dalmatiennes » qui sont de langue slave, « dalmates » de la côte (ou « morlaques ») et « valaques » des plateaux montagneux qui sont de langues romanes, et albanaises (« shqiptarët ») du sud de la région, qui sont de langue illyrienne. En 1462 il se trouvait à Zadar et il épousa Jelena, fille du sculpteur Giorgio di Matteo. La langue dalmate, en revanche, n'était pas enseignée et a fini par dispaître. Disputée entre les Empires français, russe et autrichien lors des campagnes de Dalmatie (1806-1814), elle fait finalement retour à l'Autriche au traité de Vienne en 1815. Nous savons que les Slaves sont arrivés en Dalmatie au début du VIIe siècle, et on présume qu’un processus de christianisation était alors déjà en cours par le biais de structures ecclésiastiques actives dans les villes dalmates. DALMATIE. Toutefois, l'étymologie du nom est toujours discutée. J.-C., les Grecs fondent des colonies en Illyrie, dont la Dalmatie faisait alors partie. C'est pourquoi Constantin VII rédige, au Xe siècle un récit très élogieux sur l'histoire des Croates (origo gentis) : De administrando Imperio (DAI). La Dalmatie (en croate Dalmacija, en italien Dalmazia, en latin Dalmatia) est une région historique littorale des Balkans, le long de la mer Adriatique, aujourd'hui partagée entre la Croatie qui en possède la plus grande part, le Monténégro et l'Herzégovine. En 1991, après que la Croatie a déclaré son indépendance vis-à-vis de la République fédérale socialiste de Yougoslavie, la région redevient un champ de bataille entre indépendantistes croates et pro-yougoslaves serbes : la flotte yougoslave fait le blocus des côtes et bombarde les ports. Tandis que la Serbie, malgré l'héroïsme de son armée, est écrasée en 1915 , les Slaves de la Monarchie gardent une attitude apparemment loyale à l'égard des Habsbourg. Dominée par Venise (à l'exception de Dubrovnik) de 1420 à 1797, elle est restée ensuite austro-hongroise, sauf pendant l'intermède napoléonien des Provinces Illyriennes (1805-1814), jusqu'à la naissance de la Yougoslavie en 1918. Venise ne perd définitivement la Dalmatie qu'avec sa propre indépendance, lors de sa conquête par Bonaparte en 1797. Lire la suite, Dans le chapitre « L'illyrisme unificateur » Ainsi au cours du VIIe siècle la population slave s’est retrouvée dominante sur le territoire, avec une assimilation de populations avares. Les Avars, qui progressivement dominent la plupart des villes de Dalmatie au début du VIIe siècle, poussent les populations romanes (Dalmates) vers le littoral. DALMATIE Generalites 732) Agglomerations et routes. Il n'est donc pas correct de parler d'un peuple « croate » avant cette époque. En témoigne le terme croate « Ban » utilisé à partir du VIIe siècle comme un titre de noblesse hérité du mot avar Bayan, illustrant l’assimilation des Avars au sein de la population slave. Au IXe siècle, un duché autonome se forme autour de Zadar qui est alors considérée comme la capitale de la Dalmatie. La majeure partie de la Bosnie moderne fut alors incorporée à la province romaine de Dalmatie. Son importance stratégique s'était aussi réaffirmée puisque les Barbares avaient traversé les provinces frontières pour parvenir en Italie. Depuis la fin du IVe siècle et jusqu'à la fin du VIIe siècle, en Europe, prend place la période des « Grandes Invasions ». Elle est traversée par les Alpes dinariques et comporte en outre de nombreuses îles, de l'île de Pag, au nord-ouest, jusqu'à Dubrovnik et à la baie de Kotor (Monténégro) au sud-est. Après sa victoire, l’Illyrie est divisée en deux provinces : la Dalmatie et la Pannonie. Venise ne perd définitivement la Dalmatie qu'avec sa propre indépendance, lors de sa conquête par Bonaparte en 1797. On peut dater du début du vi e , peut-être même de la fin du v e siècle la pénétration des Slaves méridionaux dans l'Empire byzantin. Un premier knèze (« roi », ou « prince ») dalmatien, Radoslav, est attesté vers l'an 688 (source ?). Lire la suite, Dans le chapitre « Les Dinarides » En Dalmatie, et dans les régions limitrophes, cette période marque l’établissement successif des Lombards, des Avars, puis des Slaves. Les habitants croates peuvent regagner leurs foyers, tandis que ce sont cette fois les Serbes — plus de 250 000 — qui sont chassés et qui se replient en République serbe de Bosnie. wikipedia → Thrace (province romaine) 0. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. Certains chercheurs ont toutefois exprimé des doutes sur son authenticité. La fin du xviii e siècle et le début du xix e parachèvent le morcellement du peuple croate. Didius Julianus, futur empereur et alors gouverneur, aurait mené des opérations contre les brigands vers 175–178. L'accélération de la christianisation est aussi permise par l'émergence d'entités politiques plus complexes. La flotte yougoslave doit cependant ensuite se regrouper à Kotor, qui dépend de la République de Monténégro, fidèle à la Fédération. C'est pourquoi Constantin VII rédige, au Xe siècle un récit très élogieux sur l'histoire des Croates (origo gentis) : De administrando Imperio (DAI). De plus on observe un rapprochement entre l'Etat croate et l'Empire romain d'Orient dans une lutte commune contre les Bulgares. I. Bojanovski publie une ? La Dalmatie dans l'Empire romain, vers 120. Lorsque la nouvelle police croate tente de dégager les routes, l'armée yougoslave (JNA) ouvre le feu contre elle. Les Antes, d'abord installés en Valachie, passèrent dans les régions du bas Danube et de là dans la Roumélie actuelle ; le titre d'Anticus attribué à Justinien témoigne des luttes qu'il dut mener contre eux, les Slovènes de leur côté occupèrent l'Illyrie et la Dalm […] Au IXe siècle, un duché autonome se forme autour de Zadar qui est alors considérée comme la capitale de la Dalmatie. En 1991, les dirigeants serbes, alors dirigés par Milan Babić, expulsent les habitants croates (non sans violences) du nord de la Dalmatie, et le rattachent à la République serbe de Krajina autoproclamée, dont ils font de Knin la capitale. Dalmatie. Au passage, Bélisaire ramène la Dalmatie dans l’Empire romain d'Orient, pour quelques années. On assiste donc à une crise du maintien politique de la marche carolingienne en Dalmatie. A partir de 828, l’Empire carolingien administre une réorganisation des marches du Frioul et se désintéressent progressivement de la Dalmatie, ce qui donne donc l'opportunité aux différents duchés « croates » d’obtenir une autonomie relative. Elle se définit par de nombreux mouvements migratoires de populations se déplaçant de l’est vers l’ouest, et du nord vers le sud. Le 5 août 1995, Knin tombe aux mains de l'armée et de la police croates lors de l'Opération Tempête (en croate, Oluja). Les îles, qui vivaient, comme celles de l'archipel grec, de pêche artisanale et de polyculture méditerranéenne, ont presque toutes été vidées par un siècle d'émigration transocéanique. Ils barrent les routes, coupant la liaison terrestre entre la Croatie du nord et le reste de la Dalmatie : c'est la « Révolution des Rondins ». Il faut attentre 822 pour que les troupes de Ljudevit soient vaincues par le margrave du Frioul Balderic[11]. Après plusieurs années de conflits les Slaves « l’emportèrent et massacrèrent une partie des Avars, et contraignirent les autres à se soumettre ». L'Italie l'a longtemps considérée comme terra irredenta et a détenu Zadar (Zara) et quelques îles jusqu'en 1945. Lors du schisme entre chrétiens, les Croates choisissent le catholicisme et y sont demeurés fidèles depuis, au point que cette appartenance fait partie de leur identité. incorrect ou douteux. En outre, un témoignage de Constantin VII nous informe que les Slaves de Dalmatie ont commencé à être christianisés « au temps de leur prince Porinos », après la mort d'un personnage nommé « Kotzillis ». La Dalmatie est gouverné par un provéditeur-général. Lors des invasions germaniques du IVe siècle, la Dalmatie devient le refuge de ce qui reste de l’armée romaine d’Illyrie et le dernier lien terrestre entre l’empire d’Occident et l’Empire romain d’Orient. À partir de 1463 il habite Sebenico, tout en se rendant de temps en temps à Padoue[16]. Le remodelage des provinces sous la tétrarchie conserva la Dalmatie en une seule province. Cédée au Royaume d'Italie sous tutelle française, elle est rattachée en 1809 aux Provinces illyriennes. En outre, cela renforce l'influence politique des Etats slaves de Dalmatie en Europe, qui à travers le rapprochement de l’Eglise romaine évite son déchirement entre les puissances franques et byzantines. J.-C. – 107 ap. En outre, cela renforce l'influence politique des Etats slaves de Dalmatie en Europe, qui à travers le rapprochement de l’Eglise romaine évite son déchirement entre les puissances franques et byzantines. Tibère doit intervenir à nouveau entre les années 6 et 9 pour réduire une révolte des Illyriens au cours d’une guerre difficile, engageant pas moins de 15 légions et autant d’auxiliaires, soit un effectif considérable compris entre 150 000 et 180 000 soldats. Étroite frange littorale et insulaire d'un épais bourrelet montagneux, la Dalmatie juxtapose à une Croatie et à une Bosnie-Herzégovine essentiellement continentales une marge méditerranéenne, dont les hivers connaissent cependant des coups de froid dus au vent du nord-est, la bora. Depuis le IVe siècle, des hordes venues d’Asie (Huns, Avars, Obres, Ouïgours, et plus tard les Magyars) sont amenées à traverser le territoire d'origine des Slaves (nord de la Mer Noire) et à mener des opérations tantôt pacifiques ou violentes, qui provoquent des brassages, des séparations, et des migrations chez les populations slaves. On a donc un fort mouvement de christianisation du territoire dalmate au IXe siècle, ce qui lui permet par l’intermédiaire de Rome, de progressivement intégrer la chrétienté. Par le traité de Rapallo en 1920, à la suite de la défaite des puissances centrales dans la Première Guerre mondiale, la Dalmatie, à l'exception de la ville de Zadar (Zara) et de l'île de Lastovo (Lagosta), cédées à l'Italie, fut incluse avec le reste de la Croatie dans le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, rebaptisé un peu plus tard Royaume de Yougoslavie. : […] Il est reçu à la cour du duc Trpimir Ier de 846 à 848, ce qui témoigne de l’ouverture de la société slave de Dalmatie à la religion chrétienne. La victoire carolingienne sur les Avars (en 803), situés alors en Pannonie ne signifie pas la disparition des Avars, mais seulement marque la fin de leur pouvoir politique en Dalmatie. C'est ainsi que le peintre Juraj Culinovic né en 1436/7 et mort en 1504, est connu en Italie sous le nom de Giorgio Schiavone. Après 9 de n. è., elle fut considérée comme le plus au S. des deux districts qui formaient la province romaine d’Illyrie, bien qu’apparemment les noms de Dalmatie et d’Illyrie aient souvent été utilisés de façon interchangeable pour désigner la province. Après 1996 commence une période de reconstruction qui, à partir de 2000, permet un développement essentiellement axé sur le tourisme, qui n'est pas sans effet sur les ressources en eau et halieutiques, sur la qualité des eaux et la préservation des paysages. Toutefois en 826 les Bulgares prennent le contrôle du sud-est de la Pannonie, et mettent en échec le margrave Baldéric qui est évincé de sa fonction en 828. D'autres villes romaines furent prospères : Tarsatica (Trsat, au sud de Rijeka), Iader (Zadar, où sont encore visibles les vestiges du forum romain), Narona, Burnum. Après 828, on voit apparaître une nouvelle élite héréditaire dans un espace compris entre Nin, Knin et Skradin. L'arrivée des Slaves à partir du VIe siècle a fait, petit à petit et par assimilation, décliner la langue romane dalmate, et l'adjectif « dalmate » peut aujourd'hui désigner, dans le langage courant, le serbo-croate (langue slave) parlé sur les rives de la mer Adriatique. Les ressources de la Dalmatie sont l'industrie (constructions navales, métallurgie), ainsi que l'agriculture et la pêche, en déclin, tandis que dans les îles et sur la côte, le tourisme prend au contraire une très grande ampleur, avec un rythme de construction très rapide et des prix qui ne cessent de grimper. L'union hungaro-croate, fixée par les Pacta conventa de 1101 entre Kálmán et la noblesse croate, […] Après 1996 commence une période de reconstruction qui, à partir de 2000, permet un développement essentiellement axé sur le tourisme, qui n'est pas sans effet sur les ressources en eau et halieutiques, sur la qualité des eaux et la préservation des paysages. La majeure partie de la Bosnie moderne fut alors incorporée à la province romaine de Dalmatie. La Dalmatie est gouverné par un provéditeur-général. Vue aérienne de la ville de Split. Vers 490, la Dalmatie passe sous la domination des Ostrogoths. Selon Danijel Dzino la conscience d’une identité croate s’est construite au milieu du IXe siècle, grâce à l’apparition d’un nouveau système social, politique et culturel emprunté à l’Empire carolingien. Ces différentes populations sont donc amenées à coexister avec les Dalmates, qui sont des populations locales dont les langages proviennent d'une latinisation progressive des dialectes illyriens. Mais il n’en reste pas moins que le début de la christianisation croate peut être située au moins à partir du début du IXe siècle — comme tendent à le montrer les fonts baptismaux du prince Višeslav datant de cette époque. La ville s'est donc développée à l'intérieur des remparts du palais de Dioclétien. au recensement de 2011) est située sur une péninsule de la mer Adriatique et possède, dans sa partie méridionale, un port abrité en eaux profondes. Ainsi au cours du VIIe siècle la population slave s’est retrouvée dominante sur le territoire, avec une assimilation de populations avares. Il est défini comme la croyance en une mythologie slave centrée sur un dieu de la foudre, et d’autres dieux. Après la chute de Venise, la brève occupation des provinces illyriennes par les armées napoléoniennes est lourde de conséquences : fin du féodalisme, éveil de la conscience bourgeoise, affirmation de la langue croate moderne. Élargissez votre recherche dans Universalis. En effet, la destruction de la cité dalmate de Salone (historiquement la capitale de la Dalmatie) par les Avars en 615 a contraint ses habitants à se réfugier à l'intérieur et autour du palais de Dioclétien - évènement fondateur de la ville de Spalato (Split) [7]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Italiens ont annexé de 1941 à 1943 certaines autres îles et une partie de la Dalmatie continentale, formant un Gouvernorat de Dalmatie : un traité laisse le reste du territoire dalmate à l'État indépendant de Croatie d'Ante Pavelić, qui le contrôle en totalité après octobre 1943, à l'exception de la région de Zadar. A partir de 828, l’Empire carolingien administre une réorganisation des marches du Frioul et se désintéressent progressivement de la Dalmatie, ce qui donne donc l'opportunité aux différents duchés "croates" d’obtenir une autonomie relative[1]. L'arrière-pays immédiat (Zagora) se dépeuple à son tour au profit des centres urbains et, en particulier, de ceux des pays industrialisés d'Europe occidentale. Le leader slovène, Mgr Korošec, se prononce, dans la déclaration de mai 1917, en faveur de la création d'un État yougoslave à l'intérieur de l'Empire habsbourgeois. Pour l'Empire romain d'Orient, leur arrivée est providentielle dans leur lutte contre les Avars (qui mènent de nombreuses attaques dans la région). Le 17 août 1990 à Knin, sous l'impulsion du colonel Ratko Mladić nommé dans ce but dans cette ville, les Serbes, majoritaires en Dalmatie du nord, déclarent vouloir rester Yougoslaves et refusent que la Dalmatie du nord intègre la République de Croatie. L'historien Danijel Dzino définit la Dalmatie comme un espace compris entre le fleuve Sava (ou le fleuve Drava) et la mer Adriatique[1]. Les Lombards, population germanique, s'installent au VIe siècle en Pannonie (la grande plaine pannonienne se situe autour de la Hongrie actuelle et englobe notamment le nord de la Croatie) en Italie. Il a été apprenti de Squarcione à Padoue de 1456 à 1459, puis est retourné en Dalmatie. Puis les Avars, population nomade originaire de l’Altaï (en Russie actuelle) remplacent dès 568 les Lombards et s'installent en Pannonie. En 1102, la Croatie, incluant la Dalmatie, s'unit à la Hongrie. Elle a facilité le développement d'un tourisme de masse, tant national qu'étranger, pour lequel ont été construits des complexes hôteliers avec le concours d'investissements étrangers et aussi de prêts de la Banque mondiale. En moins de dix ans la présence italienne en Dalmatie est pratiquement éradiquée. Ce mouvement a pour origine l'antagonisme entre Serbes et Croates à l'in […] La Dalmatie s'étire sur 350 km sur la côte est de la mer Adriatique sur environ 60 km de large, et couvre 12 100 km2 pour 897 000 habitants (2001). Ce mouvement commence dans la décennie 790 qui aboutit en 796 par la victoire du roi Pépin d’Italie (fils de Charlemagne) sur le second Khaganat avar. En -168, le consul romain Paul Émile le Macédonien bat le royaume de Macédoine et ses alliés les rois Illyriens. Fondé en 1929 par un avocat de Zagreb, Ante Pavelić , le mouvement oustaša constituera de 1941 à 1944 le parti unique du royaume fantoche de Croatie, obtenu par le démembrement de la Yougoslavie et placé sous protectorat allemand. Au VIe siècle av. Depuis la fin du IVe siècle et jusqu'à la fin du VIIe siècle, en Europe, prend place la période des « Grandes Invasions ».
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